Chokri Neffati, nouveau Directeur technique national - Dimanche matin à la Maison des Fédérations, la Fédération tunisienne de Judo a tenu ses assises annuelles, sous l'œil attentif de M. Chokri Ben Hassen, Directeur des Institutions Sportives, en sa qualité du représentant de la Tutelle. Après avoir souhaité la bienvenue à M. Ben Hassen et à tous les assistants, présidents et représentants des clubs, M. Hédi Mhirsi, dans la tribune, au milieu des membres fédéraux, a passé en revue les activités de la Fédération durant la saison écoulée, en énumérant les réalisations acquises par les différentes catégories de l'élite nationale. L'intervention du président de la FTJ faisait suite à un rapport moral exécutif lu par M. Moncef Témimi, secrétaire général de la Fédération. Un rapport minitieusement détaillé. Un véritable travail de professionnel. D'ailleurs ce n'est pas surprenant de la part de cette Fédération dont le sérieux et le dévouement de ses membres sont d'un apport certain dans le rayonnement de ce sport, tant sur le plan africain que celui mondial. En préambule de son allocution M. Hédi Mhirsi a insisté sur l'accroissement du nombre de pratiquants dans toutes les régions du pays, par le biais des sept ligues régionales (12.400), alors que le nombre était de 8327 pratiquants pour la saison 2008/2009, Idem pour les clubs dont le nombre est passé de 76 clubs (2008/2009) à 87 actuellement. Consciente des difficultés rencontrées par les clubs, ou plutôt par certains clubs, de l'intérieur du pays, la FTJ n'a guère lésiné sur les moyens pour les aider, en offrant des tatamis. Et ce, en guise de motivation pour encourager les jeunes à assouvir leur passion. Les efforts de l'instance fédérale se sont poursuivis également avec l'organisation des stages périodiques au profit des entraîneurs et des arbitres, pour la formation des cadres techniques et la promotion du corps arbitral. Ceci dit, les sports associés (Jujitsu, Aikido, Yoseïkan budo) ont été aussi au centre d'intérêt de la FTJ, à l'instar du 1er championnat d'Afrique de Jujitsu organisé par la Tunisie lors du mois de janvier et qui a été d'une réussite totale. Cependant, le Yoseïkan budo compte aujourd'hui 1900 licenciés appartenant à 21 clubs. A ce propos, la FTJ a répondu à l'appel de la base en sollicitant la tutelle pour permettre à cette discipline sportive d'avoir sa propre fédération. Avant de mettre en exergue les performances de l'élite dans les différentes joutes africaines et mondiales, M. Mhirsi a réitéré l'apport des centres de promotion, dans la vulgarisation du judo à travers les régions du pays. Seulement les résultats de ces centres ont connu une sensible régression surtout à cause de la « fuite » des cadres techniques vers les pays du Golfe. Malgré ces résultats avec des moyens sincèrement modestes, la FTJ mise toujours sur le palier supérieur pour aboutir à l'excellence. « C'est une remise en question, quotidienne pour embellir davantage notre image de marque. En ce sens que nous devons bien préparer les prochains Jeux Olympiques (2012 à Londres), car, nous possédons des jeunes pétris de grandes qualités, je fais allusion à l'équipe juniors garçons qui compte des éléments perfectibles et qui promettent à souhait ». Les JO 2012 en point de mire A propos des résultats obtenus par nos équipes nationales, ils sont flatteurs, et ce, sous la conduite des entraîneurs nationaux Slah Rekik (Garçons) et Anis Lounifi (Filles). Dans ce volet, à mettre en exergue la médaille de bronze remportée par Houda Miled au championnat du monde à Rotterdam, ajoutées aux médailles (3 or, 3 argent et 5 bronze) au profit de la Tunisie lors du championnat d'Afrique à l'Ile Maurice, sans oublier les titres continentaux remportés par les Juniors. Idem pour les cadets et cadettes, sacrés champions du Maghreb avec 14 médailles (6 or, 7 argent, 1 bronze). A cette occasion, M. Hédi Mhirsi a vivement rendu hommage aux cadres techniques, tout en annonçant la nomination de Chokri Neffati, nouveau directeur technique de la FTJ. Avant de céder la parole aux représentants des clubs et de faire part de leurs propositions et de leurs doléances au Bureau Fédéral, les rapports moral et financier ont été approuvés par toute l'assistance. Après quoi, on a passé au peigne fin les nouveaux règlements régissant la discipline de judo, entrecoupés par les votes pour approbation de chaque règlement.