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Très coûteux et plutôt sélectifs
7200 élèves dont 60 % de Tunisiens dans les établissements scolaires français en Tunisie
Publié dans Le Temps le 20 - 10 - 2010

Les établissements scolaires français en Tunisie n'ont rien perdu de leur superbe. Créés pour prolonger à l'extérieur des frontières de l'Hexagone le service public d'éducation au bénéfice des Français , mais aussi, et surtout, pour servir de véritables pépinières d'élites francophones locales, ces établissements deviennent de plus en plus sélectifs compte tenu des frais de scolarité élevés. Naguère ouverts à toutes les classes sociales, ils n'accueillent plus désormais que les français expatriés les binationaux et les enfants d'une élite fortunée tunisienne.
Les anciens élèves des lycées français en Tunisie évoquent les souvenirs de leurs années de scolarité souvent avec des larmes au coin de l'œil, mêlées de fous rires qui éclatent à l'évocation des retards occasionnés par le détachement de la perche du tramway et du goût des beignets au miel pris à la récréation. « Les moments passés au lycée Carnot de Tunis sont imprimés dans l'esprit de chacun à vie. C'était un vrai melting-pot national, religieux et social. Juifs, chrétiens et musulmans y avaient accès à une culture à vocation universelle», se souvient Latifa Ben Arfa, aujourd'hui neurologue de renommée à Tunis.
« Nous avons appris à parler français mais aussi à penser français » confie, de son côté, Sami Mabrouk, homme d'affaires à la journaliste française Nadine Vasseur, auteure du livre «La leçon de français. Lycées français à l'étranger : d'anciens élèves se souviennent ». Et ce fils de feu Hédi Mabrouk, ancien ministre des Affaires étrangères, d'ajouter : « Cette fameuse pensée cartésienne qui vous apprend à construire un raisonnement, à analyser un discours. Ce que m'a appris la culture française, c'est à vouloir chercher et comprendre, en permanence, la vérité, la légitimité de toute chose. À ne pas se contenter de la soupe que l'on nous sert. On n'est pas tout à fait le même quand on a lu Voltaire et quand on ne l'a pas lu. »
Feu Philippe Séguin, Premier président de la Cour des comptes et ancien élève du lycée Carnot de Tunis a révélé quant à lui, que les établissements scolaires étaient de véritables creusets de l'altérité : «Regardez les noms derrière n'importe quelle photo de classe des lycées français en Tunisie: vous avez des Français, des Siciliens, des juifs, des Arabes, des Maltais... Cette relation entre gens issus de ces lycées va au-delà de tous les clivages nationaux, religieux, politiques ».
Plusieurs dizaines d'anciens de ce qu'on appelle communément la «Mission française» sont devenus des hommes et des femmes éminents. De Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante au cinéaste Férid Boughedir en passant par l'écrivain Albert Memmi, l'humoriste Michel Boujnah et le célèbre dessinateur, Georges Wolinski, de nombreux élèves qui ont usé leur fond de culotte sur les bancs des lycées Carnot , Marie Curie, Pierre-Mendès-France sont aujourd'hui des personnalités publiques.
Engouement grandissant
Espaces privilégiés d'apprentissage de la tolérance, de la laïcité et de la mixité, les établissements éducatifs français restent aujourd'hui très sollicités. A une heure de décalage des sonneries de la rentrée des classes en France, quelque 7200 élèves ont retrouvé les bancs de ces établissements le 2 septembre dernier contre 6600 seulement une année auparavant. Ces élèves sont répartis sur 40 nationalités, mais la proportion des Tunisiens s'élève aujourd'hui à près de 60%. L'augmentation des effectifs résulte notamment de l'ouverture récente de deux classes supplémentaires à Sousse. L'extension du réseau des établissements scolaires d'enseignement français accompagne l'augmentation sensible du nombre de familles françaises établies en Tunisie à la faveur des activités de leur entreprise, ou encore de familles franco-tunisiennes effectuant un retour au pays mais aussi l'engouement grandissant des autochtones pour ce cursus. C'est dans cette dynamique que l'Ecole Internationale de Carthage a intégré depuis septembre 2009 les établissements homologués de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE)
Par obligation liée à leur vocation, ces établissements accordent une priorité aux enfants français ainsi qu'aux enfants étrangers issus du réseau d'éducation français.
L'admission des enfants tunisiens se fait ensuite sur concours, en fonction des places disponibles. À la rentrée 2009, 61% des enfants inscrits au concours d'entrée en primaire ont été admis.
Avec un taux moyen de réussite au baccalauréat bien supérieur à la moyenne nationale (87,7% tous établissements et toutes filières confondus en 2009), le réseau scolaire français en Tunisie jouit d'une réputation qui contraint souvent les proviseurs à refuser nombre d'inscriptions. «Les parents nous supplient d'admettre leurs enfants. Ce succès qui trouve son origine dans la fiabilité de nos diplômes reconnus sur le plan international contredit le discours sur le déclin présumé de la francophonie en Tunisie», confie le proviseur d'un lycée dans le Grand Tunis.
Selon lui, l'ensemble des établissements qui scolarisent depuis la maternelle jusqu'à la terminale dispensent un enseignement conforme aux programmes en vigueur en France.
Forte sélectivité
L'inscription des enfants tunisiens aux établissements français relève souvent d'un choix élitiste de leurs parents, eux-mêmes francophones et francophiles. «Faisant moi-même partie d'une génération formée à la française, j'ai fait le choix d'inscrire mes deux enfants à des écoles primaires françaises qui constituent un vrai passeport pour la modernité du fait de l'enseignement des valeurs républicaines »précise Mourad Hosni, banquier
Pour nombre de parents la « mission française » représente aussi un sésame pour la poursuite des études supérieures en France en ces temps de durcissement des conditions d'obtention de visas. Mais inscrire son enfant dans une école ou un lycée français n'est pas à la portée de tous les tunisiens compte tenu de l'augmentation des frais de scolarité. Ces frais annuels sont de l'ordre de 4 530 dinars pour la maternelle et 4 335 dinars pour le second cycle secondaire aux quels s'ajoutent un droit de première inscription de 850 dinars ainsi que des frais liés aux activités culturelles et à l'internat. Seule une classe aisée est, de facto, capable d'offrir ce type de cursus à ses enfants. « Les écoles de la mission culturelle française se sont transformées en boîtes à baccalauréat, et ne s'adressent plus qu'aux familles aisées. Il y a trente ans, le lycée Carnot était pour ainsi dire gratuit et on y trouvait aussi bien les enfants du boucher, du chauffeur de taxi ou de l'épicier que ceux du ministre ou de l'ambassadeur. On y inscrivait sa progéniture par choix, pour manifester son attachement à la double culture franco-tunisienne et au bilinguisme», regrette Sami Mabrouk.
Dans les lycées secondaires, la sélectivité est devenue de plus en plus forte depuis 2008, quand le Président français Nicolas Sarkozy a offert la gratuité aux enfants des Français expatriés...
Walid KHEFIFI
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Combien ça coûte?
La Tunisie compte onze établissements scolaires français avec l'intégration de L'Ecole Internationale de Carthage aux établissements homologués de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) depuis septembre 2009. Le premier établissement, le collège Saint Louis, a été créé en 1845 par l'abbé Bourgade, chapelain de la cathédrale Saint-Louis de Carthage, au niveau de la Médina de Tunis.
Les frais de scolarité dans ces établissements varient en fonction du niveau d'études et de la nationalité des élèves admis. Ces frais se répartissent comme suit :
Droit de première inscription :
- 850 dinars, pour les Français et les Tunisiens
- 1 375 dinars, pour les étrangers tiers
• Frais de scolarité pour les élèves français
- Maternelle : 3 720 dinars
- Primaire : 2 265 dinars
- Premier cycle secondaire : 2 625 dinars
- Second cycle secondaire : 3 090 dinars
• Elèves tunisiens inscrits avant le 31 décembre 1994
- Premier cycle secondaire : 2 625 dinars
- Second cycle secondaire : 3 090 dinars
• Elèves tunisiens inscrits depuis le 1er janvier 1995
- Maternelle : 4 530 dinars
- Primaire : 3 135 dinars
- Premier cycle secondaire : 3 720 dinars
- Second cycle secondaire : 4 335 dinars
• Tarifs pour les élèves étrangers tiers
- Maternelle : 5 820 dinars
- Primaire : 6 180 dinars
- Premier cycle secondaire : 6 855 dinars
- Second cycle secondaire : 7 695 dinars
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Services
Journée Mondiale de la Statistique
« Des chiffres et des lettres »
• Pour peu qu'elles soient fiables et actualisées, les statistiques nous en disent plus que ce que nous savons sur nous-mêmes…
Organisme exécutif central du système national de la statistique, l'Institut national de la statistique (INS) organise, le mercredi 20 octobre, une journée porte ouverte à l'intention des divers utilisateurs de l'information statistique, et ce à l'occasion de la célébration de la première journée mondiale de la statistique avec pour thème général ‘'célébrer les nombreuses avancées de la statistique officielle qui reposent sur les valeurs fondamentales de service, d'intégrité et de professionnalisme''.
La manifestation vise à éclairer le public sur la signification de cet évènement fêté, aux côtés de la Tunisie, par l'ensemble de la communauté internationale, l'importance de la statistique officielle et les diverses activités statistiques.
Public et privé
Lors d'un point de presse tenu, lundi, M. Khélifa Ben Fékih, directeur général de l'Institut national de la statistique a passé en revue les initiatives et réformes engagées en Tunisie pour promouvoir le système national de la statistique afin d'être en mesure de fournir l'information statistique nécessaire concernant les divers domaines et les différents aspects de la vie nationale, conformément aux principes fondamentaux devant guider les activités statistiques , tels que définis par la loi du 13 avril 1999 relative au système national de la statistique.
Ces principes sont notamment le secret statistique, l'obligation pour les personnes et entreprises interrogées de répondre aux questionnaires statistiques, la transparence, le respect de la périodicité et des délais de diffusion des statistiques et enfin l'harmonisation avec les méthodes et les concepts internationaux utilisés dans le domaine statistique.
A cet égard, un effort considérable a été déployé pour réduire les délais de réalisation des enquêtes statistiques périodiques. Ainsi, à compter de 2011, les enquêtes relatives au secteur de l'emploi seront trimestrielles.
Un intérêt particulier est prêté à l'actualisation régulière des données et informations statistiques diffusées sur les sites WEB de l'INS et des autres structures et organismes publics chargés de la production des informations statistiques officielles, à l'instar des départements ministériels qui produisent des statistiques relatives aux secteurs de leur ressort.
En effet, le système national de la statistique est chargé de la production des statistiques officielles. Il existe des organismes privés qui produisent l'information statistique. Cependant, les organismes officiels sont tenus d'avoir un visa administratif pour entreprendre des activités statistiques, conformément aux dispositions légales en vigueur dans ce domaine. En contrepartie, les personnes et les entreprises interrogées sont obligées de répondre à leurs questionnaires statistiques. Les organismes privés sont exonérés de ce visa, mais les personnes et les entreprises interrogées ont le droit de ne pas répondre à leurs questionnaires.
Au nombre des activités statistiques que mène l'INS figurent le recensement général de la population et de l'habitat, les enquêtes quinquennales sur le budget, la consommation et le niveau de vie des citoyens, le répertoire national des entreprises, les enquêtes annuelles sur les activités des entreprises, les statistiques du commerce extérieur, les indicateurs de la conjoncture : prix à la consommation, production industrielle, prix des ventes industriels.
L'INS abrite aussi l'Observatoire de la conjoncture économique qui assure le suivi et l'analyse de la conjoncture économique, produit une note périodique sur la conjoncture et un tableau de bord mensuel sur la conjoncture.
Avancées
L'INS s'occupe aussi de la publication de l'information scientifique, à travers, entre autres, un bulletin mensuel des statistiques, outre la collecte de la documentation statistique.
La Tunisie s'est doté, depuis 2000, d'un Conseil national de la statistique composé de représentants des producteurs et des utilisateurs de l'information scientifique et qui établit les programmes nationaux dans ce domaine. Les enquêtes statistiques, notamment les grandes enquêtes, coïncident souvent avec l'établissement et la mise en œuvre des plans nationaux de développement.
Grâce à ces réformes et programmes d'amélioration des activités statistiques, le système statistique public en Tunisie a réussi à enregistrer des avancées notables dans plusieurs domaines, a dit M. Khélifa Ben Fékih, ajoutant qu'au niveau des statistiques économiques, une des réalisations importantes a été la mise en place d'un système de comptabilité conforme au système des Nations Unies, de 1993, ce qui permet la comparaison des indicateurs tunisiens avec les indicateurs internationaux et ceux des autres pays ayant adopté le même système.
Les investisseurs étrangers se basent sur ces indicateurs pour orienter leurs opérations.
Les organismes tunisiens de statistiques entretiennent, en outre, une coopération fructueuse avec leurs homologues des autres pays, au niveau bilatéral et multilatéral.
S.B.H
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« Bougez avec La Poste »
Et voilà le factotum numérique!
Vous connaissez peut être ce sketch de Dani Boon où il tourne en dérision un slogan publicitaire français où il est dit « Bougez avec La Poste »… Un humour qui pouvait dans le passé qualifier la Poste tunisienne, tant cette institution a longtemps eu une image vieillotte, pour ne pas dire ringarde. Aujourd'hui, la Poste tend à se débarrasser de cette image négative et bientôt on pourra vraiment « bouger avec La Poste », qui se modernise et se numérise…
Selon des sources officielles proches la direction de l'Office national des postes, on aurait décidé de faire de la qualité des services un cheval de bataille, afin de mieux servir sa clientèle et de raccourcir les délais d'attente aux guichets. La Poste tunisienne se prépare à mettre sur le marché une nouvelle carte d'allocation touristique nommée « Bon voyage ». Elle a également pensé aux jeunes et une étude sur la création de nouveaux comptes postaux électroniques destinés essentiellement aux jeunes est en cours.
Livraisons rapides
De plus, le Rapid-Poste lancera un nouveau service d'envoi personnalisé à l'échelle internationale permettant de garantir la livraison du courrier export de type document avant midi en Europe et de garantir la livraison exceptionnelle du courrier export le samedi.
De nouveaux produits et services de transmission électronique vont être mis en place, notamment un service d'archivage électronique des documents et emails, pour une période choisie par le client et la création du cachet électronique postal pour les documents servant de référence légale. On va proposer aux entreprises bancaires et d'assurances ainsi qu'aux caisses de sécurité sociale, un service de transmission électronique de fichiers et emails destinés à leur clientèle.
Rappelons que les services postaux et financiers ont connu au cours de cette année, une croissance de 10%, ce qui a permis de compenser la baisse de l'activité des services traditionnels et de positionner la Poste au cœur des impératifs de la société de l'information et de l'économie numérique.
Saut qualitatif
La poste tunisienne a enregistré un saut qualificatif important ainsi qu'au niveau des opérations postales. Auparavant 100% matérielles sur un support papier, elles sont actuellement à 50% électroniques. En plus de l'évolution des services financiers de la poste, sachant que l'épargne auprès des bureaux de poste a enregistré une évolution de 13% au cours des neuf premiers mois de l'année 2010.
En outre, le volume des avoirs déposés a atteint 2 400 millions de dinars et le nombre d'épargnants a dépassé trois millions de comptes. Notons qu'une importante évolution a été enregistrée au niveau des opérations de transfert de devises et de l'utilisation des chèques postaux sur Internet.
Côté hommages aux grandes figures tunisiennes, La Poste vient d'honorer Mustapha Khraief, Aly Ben Salem, Zoubeir Turki et Jâafar Majed en émettant des timbres postes à leur image. Il s'agit là de préserver la mémoire nationale et de rendre hommage aux éminentes personnalités qui ont marqué par leur créativité et leur savoir-faire, l'histoire de notre pays. L'objectif de ces timbres consiste à éterniser leurs œuvres artistiques et à faire connaître leurs grandes contributions à la promotion de la culture nationale.


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