Aujourd'hui nous sommes malheureusement face à une anarchie totale. Le désordre règne au sein de toutes les administrations publiques et privées et toutes les institutions financières bancaires et non bancaires. Un trouble qui paralyse l'activité économique du pays. Comment va-t-on reprendre le chemin de la production pour rétablir ensemble la dynamique du pays?. La loi de la jungle est révolue. Laissons la loi aux juristes et autorités compétentes. Nous avons d'autres missions à accomplir. Actuellement, l'économie nationale a besoin de production, de productivité, d'investissement, de devises étrangères, de commerce extérieur, de consommation intérieure et extérieure, de flux financiers, de stabilité et surtout de sécurité. Ce sont les seuls facteurs déterminants et pourvoyeurs de richesse et d'emplois dans le pays. Sinon ça sera le branle-bas. Qui va financer l'économie et remettre les pendules à l'heure ? Il y a des priorités à respecter et un intérêt général plutôt « National» à protéger. Cette anarchie dopera le chômage, creusera davantage le fossé des inégalités sociales, augmentera nos dettes extérieures, abaissera le taux de croissance, fera fuir les détenteurs de capitaux, disloquera les acquis économiques mais surtout affaiblira la volonté populaire. Le peuple qui a crié haut et fort son droit à la dignité, l'emploi et l'équité n'a pas besoin de cette anarchie totale et cette souricière de règlement de comptes. Que chacun assure sa fonction et assume ses prérogatives. L'anarchie ne profite pas à la nation mais profite plutôt aux ennemis et antagonistes de la révolution populaire.