La raffinerie de pétrole de Bizerte dont la capacité de production s'élève à 1,8 million de tonnes /an de produits finis et qui dispose d'un parc de stockage de 1 million de M3, demeure en tête des grandes entreprises tunisiennes puisqu'elle réalise un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards de dinars par an. La STIR a aussi la charge du monopole sur les importations des produits pétroliers « Essence sans plomb, Gas-oil, Fuel-oil, Butane etc.… ». Actuellement, les unités de raffinage vieillissantes mais qui connaissent d'importants travaux de maintenance seront certes bientôt remises en service pour satisfaire le marché local en produits finis, mais cela n'empêche que pour préserver la pérennité de cet important site industriel il est temps de le doté d'une nouvelle unité de raffinage. D'ailleurs, nous croyons savoir que les pouvoirs publics ont déjà envisagé trois scénarios pour assurer la continuité de la STIR, soit par l'amélioration de la capacité de production de l'ordre de 25% à travers l'installation d'une colonne de distillation près flash ou par l'installation d'une nouvelle unité de raffinage Topping ou bien par l'installation d'une nouvelle raffinerie sur rail d'une capacité de 4 millions de tonnes. En tout cas, un bureau d'engineering a été choisi croyons-nous savoir pour dégager l'étude d'opportunité de ces trois scénarios qui va certainement donner un tonus supplémentaire à cet important pôle économique du pays. Elle échappe au chaos Si les mouvements de contestations à caractère social et autres au sein de nombreuses sociétés de la région à l'instar de la société régionale de transport de Bizerte dont la courte grève avait failli paralyser les activités de toute la population du gouvernorat mais heureusement vite rétablie par la régularisation d'une partie des revendications des chauffeurs et receveurs de la société qui ont repris leurs activités habituelles. De son côté, la société tunisienne des industries de raffinage de Bizerte « STIR » qui vient de connaître un changement à la tête de sa direction générale avec la nomination de M.Tawfik Ben Dali, comme nouveau PDG, a aussi échappé de justesse au chaos prôné par certains agents de l'ancienne garde du parti déchu mais déjouer à temps. Cela dit, nous apprenons que la passation de pouvoirs entre les deux PDG, M.Ben Dali et son prédécesseur s'est déroulée dans de très bonnes conditions et qu'il a été convenu la régularisation de la situation du personnel lésé ainsi que l'amélioration de certains avantages sans compter la régularisation du personnel de la sous-traitance qui sont au nombre de 350 employés.