En effet, la raffinerie de pétrole de Bizerte a échappé hier de justesse à une catastrophe suite au forcing du rideau sécuritaire de la raffinerie et l'envahissement des ateliers, des unités de fabrications et du parc de stockage des hydrocarbures par des ouvriers de la société de la gestion durable de la zone industrielle « GDZ » et par de nombreux autres jeunes demandeurs d'emplois du quartier de Zarzouna qui ambitionnent à l'embauche à l'instar du personnel de la sous-traitance dont le nombre s'élève à plus de 312 employés et dont la situation vient d'être régularisées vendredi dernier. D'ailleurs, d'après un responsable de la STIR c'est depuis vendredi que ces jeunes ont semé la panique et le désordre au sein de la raffinerie après avoir séquestré tout le personnel jusqu'à une heure tardive de la nuit, en bloquant les portes d'accès. Face à cette situation chaotique le personnel de la société tunisienne des industries de raffinage de Bizerte «STIR» s'est mis depuis hier lundi matin en grève ouverte, en observant un sit-in devant le siège du gouvernorat en vue de sensibilisé les autorités compétente sur la gravité de la situation à l'intérieur de la raffinerie dont l'accès est devenu permit…? Mais qui nécessite en urgence la sécurisation de ces unités à feu continue et de son parc de stockage dont la capacité s'élève à plus d'un million de tonnes, afin d'éviter une catastrophe. D'ailleurs, c'est pour préserver la sécurité de la raffinerie, du personnel et de la population de la région que nous avons décidé d'arrêté en début de matinée la production, tout en maintenant en recycle les unités de raffinage, en attendant que le calme revient et la situation sécuritaire redevient normale, parce que dans une raffinerie de pétrole la sécurité est sacrée…»De son coté, le gouverneur de Bizerte qui s'est longuement entretenu avec une délégation de hauts cadres de la STIR semble avoir été sensibilisé quant à la gravité de la situation d'après l'un des directeurs de la STIR. Quand au P-dg de la STIR, M.Tawfik Ben Dali, il s'est déplacé tôt le matin à la capitale pour une réunion au Ministère de tutelle pour élucider ce brûlant dossier des recrutements.En attendant de voir plus clair la situation. Larbi Mdaissi