Affaire des naufragés tunisiens en Ukraine : Les familles des victimes mettent en cause le président déchu, et ses ministres de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères. Les faits remontent au 9 janvier de l'année 2003, jour où le cargo « Amira1 » a fait naufrage au large de l'Ukraine, avec à son bord les membres de l'équipage et tous les matelots qui étaient des jeunes tunisiens. Toutes les recherches pour le retrouver sont restées vaines. Les familles des victimes ont agi, en demande de réparation des préjudices (moral et matériel) devant le tribunal de première instance de Tunis contre le propriétaire du cargo, civilement responsable. Après une polémique jurisprudentielle, sur la qualification de l'affaire (maritime ou accident de travail) entre les deux juridictions de première instance et, d'appel les ayants droits sont restés dans l'expectative, dès lors que la cour a infirmé le jugement allouant des indemnités sur la base d'un accident maritime. Fallait-il accepter d'agir sur la base d'un accident de travail, devant le tribunal d'instance pour récolter une bouchée de cerises, ou se pourvoir en cassation ? Les ayants droit sont restés bloqués dans les méandres de la procédure, alors que le ou les responsables, sont restés indifférents. Bien plus la société « Amira » a fermé ses portes. Etait-ce une fermeture pour inventaire, ou pour faire taire les choses ? A un plus haut niveau, les responsables au gouvernement du président déchu ont fait la sourde oreille, malgré les appels qui ont été lancés par les médias. A l'avènement de la Révolution, table rase est faite avec les injustices et les abus du régime du président déchu. C'est la raison pour laquelle les ayants droit ont présenté dernièrement une requête devant le procureur près le tribunal de première instance de Tunis, où ils demandent la réouverture d'une enquête. Celle-ci portera essentiellement sur les causes précises de cet accident, qualifié par la cour de simple accident de travail, alors qu'il s'agit d'un évènement survenu dans des conditions mystérieuses. En effet l'épave du bateau n'a pas été retrouvée, et la commission d'enquête désignée par la société n'a pas abouti à une conclusion probante. Il va de soi de mettre en cause, outre le responsable de la société, qui n'a pas donné signe de vie depuis, le premier responsable à l'époque, à savoir le président déchu, ainsi que les ministres de la Justice, de l'Intérieur, et des affaires étrangères, chacun en ce qui le concerne. Que justice soit faite.
Le taximan et le chauffard Cela s'est passé avant-hier sur la route x, baptisée après la Révolution Avenue Mohamed Bouazizi. Le taximan roulait tranquillement quand un quidam au volant d'une voiture de location, l'a percuté à l'arrière, sans daigner s'arrêter pour s'enquérir de ce qui s'est passé, et se contentant de continuer son chemin comme si de rien n'était. Le chauffeur de taxi essaya de le rattraper, et le chauffard pour l'en dissuader, brandit un long couteau pour le dissuader. La victime prit le soin de relever le numéro de la plaque minéralogique, et se dirigea au premier poste de policer afin de raconter sa mésaventure et demander de poursuivre l'énergumène.