Orange Tunisie : les 51% appartenant à Mabrouk seront confisqués par l'Etat tunisien Selon Médiapart, les parts de 51 % que Marwan Mabrouk détient au capital d'Orange Tunisie seront confisqués par l'Etat tunisien. L'article de Médiapart qui est repris par challenges.fr précise, selon une confirmation d'un porte-parole du groupe Orange, que "les 51 % que Mabrouk détient, via son holding Investec, dans la filiale tunisienne d'Orange vont être confisqués... C'est à l'Etat tunisien de décider ce qu'il fera de sa participation de 51 %, s'il la souhaite pérenne ou souhaite la céder". Rappelons que le 25 février, la Tunisie avait déjà adopté un projet de décret-loi portant sur la confiscation sans compensation ni décision judiciaire préalable des biens de 110 proches du régime ; biens acquis après le 7 novembre 1987 dont ceux de Marwan Mabrouk, gendre de Zine El Abidine Ben Ali. Rappelons aussi que le 2 mars, le site d'information Owni a accusé Orange de n'avoir pas payé 130 millions d'euros à l'Etat tunisien pour obtenir cette fameuse licence Télécom mais d'avoir acheté 49 % des parts de Divona Telecom, entièrement aux mains de Marwan Mabrouk et sa femme Cyrine Ben Ali. Orange nie, pour sa part, avoir monnayé sa présence sur nos terres avec le clan Ben Ali via le PDG de France Telecom. Contactée sur le sujet "des 51% de Mabrouk", Orange Tunisie nous a indiqué qu'elle n'a aucune information officielle à communiquer. (Source : Webdo)
Un nouveau PDG à la tête de SOTULUB Le ministère de l'industrie et de la technologie annonce dans un communiqué, rendu public hier, la nomination de M. Rachid Zouaghi, en tant que Président Directeur Général de la société Tunisienne de Lubrifiants (SOTULUB).
Association des économistes tunisiens : réflexions sur la transition économique "La transition économique, réflexions à partir des expériences internationales" est le thème d'un séminaire international qui se tiendra, les 2 et 3 mai 2011, à Tunis, à l'initiative de l'Association des économistes tunisiens (ASECTU). L'objectif de ce conclave de deux jours, est de discuter des expériences de transition économique dans le monde à l'instar de celle de l'Argentine et due Chili (Amérique Latine), l'Espagne, la Grèce et le Portugal (Europe de Sud) et la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et la Pologne (Europe centrale et de l'Est). Pour la Tunisie, il s'agit de définir des pistes pour une transition qui intègre les dimensions politiques, économiques et sociales et qui permettra au pays de migrer, d'un régime dictatorial et une économie de corruption vers une démocratie rehaussée par une économie de création et d'innovation. Plusieurs chercheurs et experts tunisiens, européens et latino américains tenteront d'apporter des réponses, à partir de certaines expériences internationales, à des interrogations concernant la définition de la transition démocratique, les conditions nécessaires à toute entreprise de démocratisation et au processus de transition économique.
Huile d'olive conditionnée : croissance de 224% des exportations Les exportations tunisiennes de l'huile d'olive conditionnée, ont évolué de 224%, a affirmé, samedi, le ministère de l'industrie et de la technologie. Depuis le démarrage de la campagne oléicole (novembre 2010), jusqu'à février 2011, ces exportations ont atteint 3618 tonnes contre seulement 1611 tonnes au cours de la campagne précédente (2009-2010), soit 8,3% des exportations globales de l'huile d'olive (en vrac et conditionnée), évaluées, jusqu'à fin février 2011, à environ 43765 tonnes. Ce résultat (8,3%) est proche de l'objectif fixé pour cette année, soit l'accroissement à 10%, de la part de l'huile d'olive conditionnée dans les exportations globales de ce produit. En effet, le prix moyen d'exportation de l'huile d'olives conditionnée s'élève à 5460 dinars la tonne contre 3732 dinars/T pour l'huile d'olive en vrac, soit une majoration d'environ 46%.