La grève des taxistes déclenchée lundi, s'est poursuivie hier sur le Grand Tunis et semble être d'une durée illimitée. Ainsi, les chauffeurs de taxi se sont rassemblés hier au niveau du Boulevard du Grand Maghreb, en guise de protestation contre la décision d'un accord de principe en vue d'octroyer 350 nouvelles licences de taxi collectif aux gouvernorats de Tunis et de Ben Arous et d'élargir le parcours du transport privé en lui ajoutant 24 nouvelles lignes. A ce propos, Issam Allala, vice-président de la Chambre régionale des taxis à l'Ariana a approuvé dans une déclaration faite à l'agence TAP, les réclamations des contestataires, tout en appelant les autorités concernées à intervenir en vue de protéger le secteur des intrus. Il a ajouté que le secteur est confronté à beaucoup de problèmes tels que l'agrandissement du parc des taxis en raison des licences accordées d'une manière anarchique et la succession des examens en vue de l'obtention de licences, ajouter à cela les licences des taxis collectifs accordées récemment aux gouvernorats de Tunis et de Ben Arous. Les professionnels ont exigé également qu'ils soient désormais épargnés de la taxe annuelle pour usage du gaz vu l'accroissement incessant des prix du carburant. Notons par ailleurs que les grévistes ont veillé au grain pour la réussite de leur mouvement, en faisant descendre les clients qui se trouvaient à bord des taxis sans plaque numérique, car bon nombre parmi les taxistes donnaient l'impression de faire la grève tout en servant les passagers… en catimini.