Comme après chaque rencontre officielle, les joueurs de l'Espérance de Tunis ont quitté Hammam-Sousse pour gagner directement leur lieu de retraite à Gammarth et y passer la nuit du dimanche à lundi. Ils ont été soumis ce même lundi matin à une courte séance de décrassage avant d'être libérés pour trois jours. Un repos salvateur mérité pour un groupe qui n'a pratiquement pas connu de répit ces derniers mois. Pression et provocations En effet quand nous voyons Msakni, voire Darragi auteurs de réactions auxquelles ils ne nous ont pas habitués par le passé même si elles sont sans gravité, c'est là un signe révélateur. Elles reflètent parfaitement les retombées de la pression continue à laquelle ils sont soumis et les provocations dont ils sont l'objet à chaque match sur le plan national comme sur le plan international. C'est pourquoi le recours à un psychologue est plus que nécessaire pour, non seulement, les joueurs de l'Espérance de Tunis mais pour une grande partie de ceux qui défendent les couleurs des équipes jouant pour les titres comme pour celles menacées de relégation. La pression étant la même pour tous bien qu'à des degrés divers. Retrouvailles avec le complexe Hassan Belkhodja Ceci dit, la reprise des entraînements a été fixée pour jeudi après-midi à 17 heures au complexe Hassan Belkhodja. Ils se poursuivront le vendredi à la même heure, le samedi à 16 heures et le dimanche à 10 heures. Et là ouvrons une parenthèse pour dire que le retour de l'équipe au complexe Hassan Belkhodja sera bien accueilli par les supporters de l'Espérance, lesquels privés de stade vont pouvoir enfin communiquer avec leurs joueurs. Dont acte.