Depuis le 14 Janvier il est temps aujourd'hui de se donner les moyens pour sortir de ce blocage afin de rétablir les bases institutionnelles en cachant le conflit démocratique si on ne veut pas que l'absence de résolution des conflits débouche sur la violence. La faillite de l'état se trouve précipitée par des promesses politiques qui dépassent les capacités de l'économie et dont le mal est alimenté par des intérêts particuliers . Or pour que la Tunisie soit réformable il faudrait pouvoir remédier entre la Tunisie et les tunisiens car actuellement il faut réinjecter la sécurité, accroître la flexibilité de l'emploi , reconnaître le mérite, instaurer l'égalité d'autant plus qu'aucun accord ne sera possible tant que le divorce sera aussi grand entre les politiques et la légitimité du pouvoir . En fait le tableau inquiétant d'une Tunisie éclatée est en réalité l'image amplifiée par les médias poussées par des minorités actuellement actives longtemps mis à l'écart et dont leur souci majeur est d'accéder au pouvoir à côté d'une escalade de nombreuses revendications syndicales contre le défi des institutions et des organisations existantes du pays !!! sans autre projet que de déstabiliser le système. Pourtant s'il est des réformes prioritaires à mener ce sont celles qui sont succeptibles de favoriser l'émergence sur la scène publiques de la majorité à ce jour silencieuse et quasi inexistante au sein des instances de la société civile pour l'instant . Le consensus doit s'imposer en revanche sur le respect de rassemblement de toutes les parties civiles sans exclusion aucune et plaider pour la légitimité afin de répondre à toutes les inquiétudes, et féliciter la révolte qui nous a épargné la peur dont on était les esclaves fort longtemps et qui va nous permettre de retrouver la liberté la paix et la stabilité . Nous devrons être plus déterminés ci faire abstraction de nos différends afin de mettre en avant ce que nous avons en commun et de nous unir pour úuvrer à la réalisation des intérêts supérieurs de la nation tout en étant conscient que la paix, la stabilité, la justice, la primauté du droit, la réconciliation nationale, l'unité et le développement économique ainsi que l emploi sont les principales aspirations du peuple tunisien . Aujourd'hui on doit réaffirmer notre détermination inébranlable à mettre un terme aux causes profondes de la violence, diffusion de sang, d'insécurité , d'instabilité politique et d'exclusion exception faite bien entendu des très proches de l'ancien régime qui ont plongé notre peuple dans la détresse et la souffrance et ont compromis gravement les perspectives du développement économique et la réalisation de la justice et l'équilibre régionale dans notre pays. Par ailleurs nous devrons réaffirmer notre engagement à construire un ordre politique et un système de gouvernement inspirés par et pour les réalités de notre pays fondés sur les valeurs de justice, de démocratie, de bonne gouvernance, de pluralisme, de respect des libertés et droits fondamentaux de l'individu de l'unité, de solidarité de compréhension mutuelle, de tolérance et de coopération entre les différents groupes ethniques de notre société. Ainsi nous réaffirmons notre attachement à la légalité constitutionnelle loin des exclusions avec le respect des institutions autour de toutes les forces vivantes du pays et tous les partis politiques afin d'éviter la crise et recadrer toute revendication extrémiste et à chacune d'apporter sa pierre angulaire pour la construction de l'édifice car on est condamné à suivre un processus de reconcialisation nationale en quete de pai x et loin de toutes les hostilités et radicalisation des désirs qui continuent à nous faire participer à un système politique qui affaiblit certains et neutralise d'autres réinventant de nouveaux pôles de contestation sur la scène politique . Il est plus que jamais nécessaire d'enraciner une paix globale et durable et promouvoir des conditions politiques avec tous les acteurs pour finaliser les accords , définir l'agenda politique de sortie de crise ;nous épargner du provisoire ; nous permettre de surmonter les dissensions, nous éviter l'impact néfaste de la démocratie dont on a tant rêvé et exprimer notre profonde appréciation pour les efforts inlassables déployés par nos martyrs et ne pas retomber à nouveau dans un régime autoritaire. Il est clair que les adversités sont comme le feu lequel commence par une étincelle facile à étouffer mais qu'il est difficile d'éteindre lorsque les flammes prennent de la hauteur. Ainsi le frère inflige à son frère ce qu'un ennemi ne ferait pas avec son ennemi et on perd tous les repères pour tomber dans l'obscurantisme le plus total.