*Quand l'ange gardien devient sorcière malfaisante La profession d'infirmière ou d'infirmier est un métier noble. Une profession à caractère humain qui lie le malade à l'ange infirmière et où le don de soi est constant. L'infirmier ou l'infirmière sont tenues par l'obligation de satisfaire les exigences des malades et des patients et de veiller à leurs pétitions. Néanmoins, nombreux sont les cas d'extravagances et de pratiques aberrantes observés chez certains anges gardiens. Et sans pour autant généraliser, on entend de plus en plus parler de pratiques inhumaines et indignes d'une telle profession. Outre les comportements un peu trop agressifs des infirmières, observés particulièrement dans les hôpitaux, nombreux sont les outrages commis par ces dernières. Mais, peut-être, avec la spécialisation de la profession et le niveau supérieur d'enseignement des futures infirmières, les choses changeront.
Le métier d'infirmier et d'infirmière est une vraie vocation. Les infirmiers et les infirmières sont des personnes très dévouées avec un grand sens humain et bénéficient d'une haute moralité.
Un don de soi De prime abord il faut rendre à César ce qui est à César. Nous n'avons pas l'intention de déshonorer ou de ternir l'image de la profession. Naturellement et sans pour autant généraliser, il y a toujours des hommes et des femmes, des infirmiers ou des infirmières qui respectent leur métier et qui ont vraiment la foi et la morale. Du fait, nous n'avons qu'à tirer notre chapeau pour ceux ou celles qui respectent la charte de la profession et qui consacrent leurs temps, leurs efforts et leur vie en faveur des malades et des personnes nécessiteuses. Un métier très difficile qui nous laisse admiratifs et qui exige de qualités indéniables. Il requiert une grande patience, une fine sensibilité et une passion sans bornes dans le dévouement à autrui. Le rôle de l'infirmière et de veiller à la sérénité et au bien-être du malade. Sa mission est autant noble que celle du médecin puisqu'elle est censée contribuer d'une manière directe ou indirecte à la guérison et à la survie du malade.
Pratiques ignobles, néanmoins... Sauf que dans la réalité et dans de nombreux cas, les infirmiers et surtout les infirmières tunisiennes ne donnent pas l'air d'être des anges gardiens. Elles (ils) sont le plus souvent accusées d'abus de confiance, de pratiques injustes, de mauvais traitements, de négligence, d'injures, d'inhumanité etc.... Dans un établissement de santé public, ce sont, les infirmières- (infirmiers), qui détiennent le pouvoir et tiennent la liste de consultation. Passer, en premier, « X » au lieu de « Y », à la salle de consultation est désormais la règle dans nos hôpitaux, alors que le respect de l'ordre de priorité est plutôt l'exception. Attendre son rôle est tellement embêtant qu'il est indispensable d'avoir une amie, une voisine ou une parente infirmière. Sinon, on risque d'attendre toute une demi-journée pour passer à la salle de consultation. Il est tout à fait normal dans un hôpital d'avoir un rendez-vous à 7 heures du matin et de pouvoir entrer, si c'est possible, à 13h. Le dernier passe avant le premier... c'est la loi.
En se rendant dans un établissement de soin public ou à un hôpital, certaines infirmières donnent l'air d'être des sorcières malfaisantes qui crient partout dans les couloirs, une manière pour elles de faire un peu d'ordre. Parfois vous vous sentez même terrifié et angoissé pour demander un service. « Quoi !!!!!?, qu'est ce qu'il y a !, tu n'es pas le premier ou la première à tomber malade ?, ce n'est pas la fin du monde !. Ce n'est pas mon problème !. Allez voir ailleurs !. Je n'ai pas que toi en tête ! »... Un lexique très large de négligence et de grossièretés que nous entendons de part et d'autres. Aucune différence entre jeunes, adultes ou âgés ; handicapés, malade mental ou un cas d'urgence. C'est comme si à force de voir des malades, elles (ils) ont perdu le sentiment de la compassion et de la pitié. Sans parler des malades qui séjournent d'une journée à un mois, voire plus, dans un hôpital et qui, de par leurs maladies ou leurs âges nécessitent une plus grande attention. Un bon nombre d'entre eux souffrent de la négligence et de l'irresponsabilité des intrus à la profession. Ils se permettent parfois de ricaner avec leurs collègues, de jouer aux jeux de cartes par exemple ou de bavarder avec X ou Y, au moment où un patient risque de perdre sa vie et sollicite un service d'urgence. Il est malheureux parfois d'observer des comportements déshonorants. Pour garantir un traitement et une assistance permanente pour votre parent ou parente, Il faut se plier à certaines pratiques. Des initiatives qui permettent aux uns de garantir le bien-être de leurs malades et facilitent aux autres l'accès rapide et sans perte de temps aux salles d'analyses, de radios, de scanner et de consultations.
Ça changera peut-être ? Peut-être que ce n'est pas leur faute, puisque les infirmiers et infirmières d'autrefois n'ont pas généralement des niveaux d'instructions élevés, pas moins d'un niveau de sixième primaire et pas plus qu'un niveau de cinquième année secondaire (ancien régime). Ils acquièrent les abc du métier par expérience et par ancienneté. En effet, le recrutement se faisait généralement à travers l'intervention de quelqu'un ou le piston de X ou Y. Puis un concours national a été mis en place pour accéder au poste d'infirmier ou infirmières, mais le principe du piston était toujours omniprésent Aujourd'hui, les choses vont changer, la nouvelle génération d'infirmiers (infirmières) seront possesseurs d'un bac + 3 et diplômés de l'Institut Supérieur des Sciences Infirmiers de Tunis. Les comportements et les qualités humains ne sont pas pour autant liés au niveau d'instruction, mais plutôt, c'est la conscience, la bonne foi, l'expérience et l'amour du métier qui font la différence entre les uns et les autres. Nous avons vu dans les films à quel point les infirmières ont droit de vie et de mort sur les malades. Rememorez vous « vol au dessus d'un nid de coucou » de Jack Nicholson...Et dans la réalité le crime des infirmières autrichiennes ayant « liquidé » des personnes âgées a défrayé la chronique...De telles pratiques ne risqueront jamais de survenir dans notre pays...Mais l'infirmière rassure et fascine quand son visage prend les traits d'une fée...Et elle terrorise quand elle devient une sorcière vociférante et inhumaine. Yosr GUERFEL
Nous n'avons qu'à tirer notre chapeau pour ceux ou celles qui respectent la charte de la profession et qui consacrent leurs temps, leurs efforts et leur vie en faveur des malades et des personnes nécessiteuses. Un métier très difficile qui nous laisse admiratifs et qui exige de qualités indéniables.