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A quand les autres villes ?
La vie dans la cité - Grand coup de toilette dans la capitale
Publié dans Le Temps le 06 - 09 - 2011

Le Ramadan de cette année fut accompagné de tous les dépassements, de tous les abus, à tous les niveaux. Les stationnements sauvages, la prolifération du commerce informel, mais aussi et surtout l'invasion des espaces publics (rue, places et trottoirs) par les cafés. Tout cela a provoqué une anarchie dans toutes nos villes et nos quartiers. Le grand coup de toilette effectué récemment dans la capitale par les autorités est une initiative tant attendue par les citoyens.
Toutefois, cette mesure doit être appliquée dans toutes les autres villes où les étals anarchiques des marchands ambulants occupent encore les trottoirs et les places publiques et où les cafés grignotent des espaces destinés aux piétons et aux autres usagers de la rue, causant ainsi beaucoup de gêne et de désagrément aux citoyens. Si la plupart des cafés ont été autorisés – ou se sont permis – de gagner du terrain pendant le mois de Ramadan en étalant tables et chaises le long des trottoirs, l'on se demande pourquoi ils continuent, même après le Ramadan, à occuper ces espaces publics dans tous les sens.
En effet, les cafés continuent à envahir les trottoirs et même une partie des chaussées, que ce soit en ville, dans les quartiers ou même dans les villages. On a même remarqué à plusieurs endroits que beaucoup de cafés ont ouvert leurs portes pendant le Ramadan mais ne se contentent pas de la superficie qui leur a été réservée. Si au cours de l'année, les propriétaires de ces cafés exercent leur métier strictement dans le périmètre qui leur est destiné, ils n'hésitent pas à étendre leurs limites en gagnant du terrain à droite et à gauche souvent au grand dam des riverains qui trouvent des difficultés à accéder à leur foyer ou à garer leur voiture. Pour comble d'incivilité et d'insouciance, nous avons remarqué dans une ville de la banlieue sud un cafetier étaler ses tables et chaises sous un pont où le trafic routier est très dense ! Imaginez les risques encourus, en cas d'accident, par ces clients venus siroter un café ou fumer un chicha, sans compter les tracas causés par la fumée et le bruit provenant des voitures ! D'autres propriétaires de cafés ont eu l'ingéniosité de mettre leurs tables et chaises devant les entrées de maisons ou de garages, causant ainsi de l'embarras aux voisins. L'on se demande pourquoi les autorités municipales tolèrent cette extension qui est d'ailleurs interdite par la loi. A quand donc viendra le tour à ces cafés de respecter les réglementations en vigueur. Aura-t-on besoin d'un coup de toilette de grande envergure, à l'instar de celui qui vient d'avoir lieu dans la capitale, pour un assainissement de nos trottoirs et de nos rues devenus des extensions ou des annexes de cafés ?
Ces cafés «extensibles» vont encore occuper ces espaces publics, tant que le laisser-aller de la police municipale, qualifiée souvent de laxisme, de nonchalance et peut-être même de complicité, ne fait pas comme il faut son travail, tout comme elle le faisait avant la Révolution. Profitant de l'absence de toute mesure administrative cœrcitive ou pénalisante à leur encontre, les propriétaires de ces cafés continuent à s'emparer des espaces publics qu'ils transforment en une extension de fortune puisque cela leur permet de recevoir plus de clients, aux dépens des usagers des trottoirs et des chaussées qui se trouvent gênés dans leur déplacement à cause de ces cafés qui prennent de l'extension. Même après le Ramadan, les mêmes cafés étendent encore leurs tables et chaises sur des lieux publics, transformés en terrasses de café, souvent sur le trottoir opposé ou sur un terrain vague d'à côté ou d'en face et l'on ne s'étonnerait pas de voir parfois des clients qui sirotent tranquillement leur café ou leur thé, assis sur leurs chaises installées en pleine rue, sur la chaussée ! Surtout ces derniers jours qui ont suivi le mois de Ramadan et qui ont été marqués par une chaleur caniculaire, ces cafés « extensibles » ne désemplissent pas jusqu'aux petites heures du matin et continuent à servir leurs clients sur les trottoirs et devant les boutiques fermées. De jour comme de nuit, les piétons sont obligés d'emprunter la chaussée pour se déplacer, avec tous les risques d'être percutés par une voiture ou une moto, puisqu'ils n'ont plus le droit de marcher sur les trottoirs ! Il est temps pour que ces cafés soient confinés à leurs frontières légales qu'ils ne devront plus dépasser ! Car il y va de la sécurité de nos citoyens et de la beauté et de la propreté de nos villes !


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