Les Bourses européennes accroissaient leurs pertes hier en début d'après-midi et Paris a touché un nouveau plus bas de l'année, les investisseurs étant de plus en plus sceptiques sur la capacité des gouvernements à sortir de la crise de la dette souveraine et du marasme économique malgré les derniers engagements des pays du G20. Vers 15h00, à Paris, le CAC 40 chute de 2,02% à 2.725,57 points. L'indice a accéléré sa descente après avoir touché un nouveau plus bas de l'année, qui le ramène à ses niveaux de mars 2009. Le CAC 40 avait cassé un premier support à 2.770 points, correspondant à un précédent plus bas de l'année, touché le 13 septembre. L'indice, qui a tenté un bref rebond au lendemain d'un plongeon de 5,25%, évolue entre 2.823,97 et 2.695,58 points. L'aversion au risque gagnant encore du terrain, les investisseurs se tournent vers des valeurs plus sûres. C'est ainsi que le rendement de l'emprunt d'Etat allemand (Bund) à 10 ans est tombé à un nouveau plus bas record à 1,64% (- 5 points de base). L'OAT française de même maturité est tombée à 2,5% (-4 pdb). La crise de la dette pénalise l'euro qui est repassé sous 1,35 dollar et s'échange autour de 1,3423 dollar.Parmi les autres grandes places européennes, Londres perd 1,24%, Francfort 2,22%, Milan 1,34%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 lâche 1,67%. Les banques françaises, dans l'oeil du cyclone en raison de leur exposition aux dettes grecque et italienne, évoluent diversement. Vers 14h00, BNP Paribas résistait (-0,04%), Société générale perdait 1,6% et Crédit agricole baissait de 4%. Des valeurs cycliques comme Technip (-6%), SCHNEIDER (-5%)et Alstom (-5%) accusaient les plus fortes baisses du CAC 40, suivies par Veolia, une valeur défensive, qui perdait aussi 5%.