L'eau, la santé, l'enseignement, pour une société nouvelle Les travaux relatifs à la lutte contre la corruption et la malversation et organisés par la PNUD ont débuté hier autour du thème « Lutte contre la corruption et pour l'intégrité dans les pays arabes » Les secteurs vitaux étant importants pour le développement, surtout si leur prestations et services sont de qualité et intègres, le congrès a porté sur ces axes, la santé, l'enseignement et l'eau. En effet, lutter contre la corruption dans ces domaines, leur consacrer les budgets nécessaires, veiller à ce que la malversation n'y soit pas commise et les assurer aux populations permettent d'avoir une société développé, de lutter contre la pauvreté, l'ignorance, l'analphabétisme et les épidémies, en même temps que l'on lutte contre la corruption. Ce qui influence forcément le développement humain. Il est essentiel de noter ici que la région arabe a enregistré 0.66 sur l'indice de développement humain en 2010, et que cet indice est bien évidement le plus faible parmi toutes les régions du monde. Les régimes arabes ont certes déclaré la lutte contre la corruption et la malversation et adhéré au cheminement du développement et du progrès, mais la réalité des choses furent autre pour nombreux pays. Ce ne fut qu'une vitrine permettant au système de détourner les deniers publics tandis que les services administratifs et institutionnels étaient emprunts de corruption et de lenteur. Le PNUD veut aujourd'hui appuyer les mouvements populaires qui se sont soulevés contre ces régimes et ce en réunissant les différents partis concernés par la lutte contre la corruption afin d'évaluer la situation et de présenter les solutions possibles. Les intervenants lors de la séance d'ouverture ont été Messieurs Abdel Fatah Omar, président de la Commission Nationale pour la Lutte contre la Corruption et la Malversation, Ahmed Mohamed Al Anessi, président du Réseau Arabe du renforcement de l'intégrité et de la Lutte contre la Corruption et Mohamed Belhocine, Représentant Résident du PNUD en Tunisie. L'impact de la corruption sur les secteurs vitaux Il n'est pas étrange à un régime corrompu de « grignoter » aux dépens des financements de ses différents secteurs publics. Cela réduit forcément le financement qui y est alloué. Le domaine de l'éducation, dont l'objectif « l'éducation pour tous » a été fixé comme l'un des objectifs du millénaire de développement, ne peut alors atteindre le niveau mondial exigé avec un système corrompu et un financement réduit. Non seulement l'accès à l'éducation est limité, mais la qualité même en est touchée puisque la malversation atteint les installations, l'équipement et la formation des enseignants réduisant ainsi la qualité, les programme et même la pédagogie appliquée. Le domaine de la santé connait également des problèmes dans les pays tels les nôtres, tel l'absentéisme, les frais d'utilisation officieuse qui limitent l'accès des pauvres aux soins et la corruption. Non seulement cela détruit la confiance entre l'individu et l'Etat, mais il est à noter que soigner coûte plus cher que prévenir ou entretenir l'état de l'être humain. Il est également important de souligner que la propagation des maladies et des épidémies affectent les sociétés et réduisent le rendement professionnel, économique et financier et donc entrave le développement. La corruption dans le secteur de l'eau diminue également les efforts fournis afin de réaliser l'un des objectifs du millénaire « développement et assainissement ». Ainsi, les systèmes d'irrigation à grande échelle et les systèmes d'eau potable et des barrages hydroélectriques sont « contaminés » par la corruption. Il en résulte l'augmentation des frais pour la société, la contamination de l'eau et la baisse de la qualité des services. A cet effet, Dr. Mohamed Belhocine, Représentant Résident du PNUD en Tunisie et qui a justement présenté lors de la séance d'ouverture du congrès les dangers de la corruption sur les trois secteurs ci-dessus cités souligne « la nature des régimes officiels visent à appliquer des procédures dictées par les institutions financières occidentales qui s'appuient sur l'épargnassions des frais afin de préserver des balances macroéconomiques. Cela appauvrit les populations et approfondi l'analphabétisme et l'ignorance» la solution serait selon lui « d'opter pour des politiques nationales et patriotes qui visent à servir le citoyen au premier degré, ainsi que de lutter contre l'analphabétisme, d'améliorer le niveau de vie et de fournir l'eau potable aux régions et cités pauvres et lointaines qui en sont dépourvues.