Le palais Ennejma Ezzahra accueillera le Samedi 23 juin 2012 à 20h00, un concert de musique aux couleurs de l'Afrique, avec le groupe Debademba . C'est d'abord la rencontre d'un Burkinabé Abdoulaye Traoré, guitariste-compositeur-explorateur insatiable nourri de rencontres et de métissage et d'un Ivoiro- malien, Mohamed Diaby , chanteur funambule, à la voix lumineuse des griots mandingues, et des musiciens aventureux et survoltés (Christian Bang à la Basse , Philippe Marc Marie aux Claviers, et Pierre Mangeard à la Batterie ). Leur point commun : avoir été bercés aux creux des musiques du soleil. Cette rencontre née il y a quelques années à Paris, donne lieu à des rapprochements intuitifs, des entrelacs délicats qui, tels des bouquets champêtres, éblouissent par leur apparente simplicité. L'arabo-andalou, le jazz, le blues, le funk, la salsa et le rock flirtent avec les musiques de l'Empire Mandingue.
C'est en 2009 à Paris que Traoré fait la rencontre de Mohamed Diaby, fils de Coumba Kouyaté, fameuse griotte de Côte d'Ivoire. Ce jeune chanteur, révélé en 2007 par l'émission Casa Sanga, (tremplin télévisuel révélateur d'artistes patronné par Oumou Sangaré).
Pendant plusieurs années, Debademba («grande famille» en langue Bambara) fût l'un des secrets les mieux gardés des quartiers populaires de Paris. C'est à force de concerts enflammés, de l'Olympic Café, de la Bellevilloise, au Kafé Bleu en passant par les fêtes de la musique du quartier Sainte- Marthe, devant une place littéralement envahie par la foule à chacune de leurs apparitions, que ce groupe commença à faire parler de lui.
Repéré et signé par le label Chapa Blues Record (Victor Démé, Yapa), le groupe enregistra son premier album avec le réalisateur Sodi au Studio Zarma, opus où il expose sa vision d'un métissage universel, enraciné dans la culture Mandingue : rythmes et harmonies Wassoulou, Peul, blues s'enrichissent d'influences arabo-Andalouse , éthiopienne , afro-Funk, salsa africaine, ou encore blues trempé de rock .