L'audition de Mehdi Zagrouba interrompue pour constater des traces de torture qu'il aurait subie    Urgent : Une secousse sismique secoue le sud-ouest de la Tunisie    France : L'islam, deuxième religion du pays, continue de croître    France-Palestine : le bureau du Parlement tombe le masque en votant contre la création d'un groupe d'amitié    Diffusion inappropriée : La Télévision tunisienne s'excuse    Ligue 1 pro – LNFP : l'Espérance sort du silence et l'USMO fera appel (vidéos)    Sanctions de la LNFP : 3 clubs Tunisiens à l'amende    Affaire Mourad Zeghidi et Borhene Bessaies : Nouveaux développements    Pour la énième fois, les boulangers appellent l'Etat au décaissement de leurs dus    L'UBCI adhère officiellement au programme «ADAPT» et devient partenaire stratégique de l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS)    Le roi Charles III dévoile son premier portrait officiel    Le conseil des bâtonniers condamne les intrusions musclées et répétées dans la Maison de l'avocat    Les pâtisseries traditionnelles libérées du fardeau des taxes    Radio IFM suspend temporairement "Emission impossible" animée par Borhen Bssais    Inauguration jeudi de la nouvelle filiale tunisienne des Laboratoires Théa    Carthago Delenda Est : la locution imprimée sur le T-shirt de Zuckerberg qui a offensé les Tunisiens    Vol et vandalisme à El Fouladh : émission de sept mandats de dépôt    Siliana: Un mort et cinq blessés dans un accident de la route    Festival de Carthage: Les préparatifs avancent à grands pas    Sécurité et souveraineté alimentaires en Tunisie | L'objectif : répondre aux besoins du citoyen par nos propres ressources    Coupe Arabe : Le Qatar accueillera les 3 prochaines éditions    Célébrez la fête des mères avec Ooredoo et gagnez 10 000 DT !    La société Ciments de Bizerte arrête la production de clinker    Report de l'audience de l'avocate tunisienne Sonia Dahmani à lundi prochain    Barrages : Le taux de remplissage ne dépasse pas 34%    Mark Zuckerberg : Carthage doit être détruite !    Tunisie: Le t-shirt de Mark Zuckerberg enflamme les réseaux sociaux    À la Galerie Selma-Feriani : Image, récit et représentation    Vient de paraître – «Kef Al Ajayeb » de Bahri Rahali : Le mont des merveilles !    «Revival», nouvel album de Gultrah Sound System : Une authenticité renouvelée    Le député Mohamed Ali Fennira appelle au rapatriement des migrants subsahariens (Déclaration)    FARK : Ghazi MABROUK    Aéroport Tunis-Carthage : Un passager arrêté avec un pistolet cachée dans sa valise    Le gouvernement présente de nouvelles législations sur les congés parentaux    Aujourd'hui, coupure d'eau dans ces zones    Vient de paraître: Des sardines de Mahdia à la passion des mathématiques de Béchir Mahjoub    Abdelaziz Kacem: De «Genocide Joe» à Meyer Habib, dit «Le Phacochère»    Au 10 mai, le service de la dette cumulé a plus que doublé    Météo de ce mercredi: Des températures jusqu'à 44°C dans certaines régions    Tunisie : l'AMA retire les sanctions, le sport reprend son souffle    AVIS D'APPEL D'OFFRES N° 06/2024    USA : Un milliard de dollars d'armes destinées à Israël en cours d'approbation du Congrès    Le Drapeau Tunisie de retour à l'intérnational avec la fin de l'affaire Antidopage    L'Agence mondiale antidopage lève les sanctions infligées à la Tunisie    Des artistes Tunisiens au Québec en Tunisie dans une exposition conjointe à Montréal    Habib Touhami: La politique américaine au Moyen-Orient et le sionisme chrétien    Tunisie : enquête ouverte sur l'incident du drapeau national    De la ligne de but à la ligne de conduite : Entraîneur de gardiens, un poste à part entière    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



A qui profite la zizanie ?
Chronique
Publié dans Le Temps le 03 - 07 - 2012

A deux jours du festival de Carthage, certains artistes étrangers tels que Assala Nasri et Hassine Jessmi disent, via leur manager, n'avoir pas été contactés pour chanter sur la scène de Carthage et sont surpris de leur programmation dans le festival.
C'est du moins ce que révèle l'émission Bila Moujamla, diffusée dimanche dernier sur Hannibal TV. Est-ce possible que cela puisse arriver alors que le catalogue est imprimé, que le programme a été annoncé par le ministre de la culture en personne au cours d'une conférence de presse et que ce même programme est affiché sur la façade du Théâtre municipal de Tunis ?

Jamais session n'a été aussi chaotique. Il y a eu l'épisode Nancy Ajram. Le ministre a juré ses grands dieux qu'elle et ses semblables ne mettront pas les pieds sur la prestigieuse scène de Carthage. Aujourd'hui Nancy, Wael et plusieurs vedettes du showbiz libanais chantent au Calypso, qui a fini par détrôner Carthage sur le registre de la chanson de variété. Et puis ce fut le tour de la programmation ou pas à 50/50 des chanteurs tunisiens qui attendent fébrilement Carthage pour se faire une reconnaissance. Et là surprise, surprise, ils n'ont eu que des « miettes » selon eux.

Tous dans le « même sac » déclare la chanteuse Mounira Hamdi. En effet, une quarantaine de chanteurs et chanteuses rendront hommage à Ali Riahi au cours de la soirée d'ouverture où la plupart formeront une chorale. Saber Rebai et Dhafer Youssef auront chacun sa soirée parce que leur répertoire le permet ainsi que leurs nombreux fans. Tollé général de la part des refoulés. Les trois syndicats se sont rangés de leur côté et ont menacé de boycotter tous les festivals d'été. Revirement de la part du ministre qui a trouvé un compromis avec les syndicats. Ils sont tombés d'accord pour le rajout de quatre spectacles supplémentaires Hédi Habouba, Lamia et Fayçal Riahi et d'autres...

Mais voilà que jamais deux sans trois, la nouvelle des artistes qui prétendent n'avoir pas reçu de propositions de participation de la part des organisateurs du festival de Carthage. Un autre fâcheux contretemps qui arrive juste la veille de l'ouverture de la 48ème session. Pourquoi tant d'hésitations et à qui revient la faute ? Aux organisateurs ou aux managers ? Ce qui est sûr, est que cette édition est particulière. La cacophonie dans laquelle elle se déroule prouve encore fois qu'il est plus que temps de réorganiser la maison en la dotant d'un statut qui serait celui d'une association à l'instar de l'association du festival de la médina.

Ces tergiversations peuvent ternir l'image du festival déjà affectée précédemment par les changements à la tête du festival deux semaines avant son déroulement. Il est clair que les enjeux sont importants et que les uns et les autres essaient de tirer le meilleur profit de cette zizanie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.