À 27 ans, l'écrivain suisse crée l'évènement avec "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", roman à l'américaine à l'intrigue parfaitement maîtrisée. En lice pour trois prix convoités, dont le Goncourt, le Suisse Joël Dicker, fait une entrée en fanfare dans la cour des grands avec son deuxième roman, La vérité sur l'affaire Harry Quebert, thriller haletant et profond.
Ce roman noir à l'américaine de près de 700 pages, nourri d'une réflexion sur l'Amérique d'aujourd'hui, la littérature, la justice et les médias, est finaliste du grand prix du roman de l'Académie française, décerné le 25 octobre, et dans les sélections du Goncourt et de l'Interallié attribués en novembre. Ces deux derniers jurys doivent encore annoncer leurs ultimes sélections. Les droits de La vérité sur l'affaire Harry Quebert, vendu déjà à plus de 35 000 exemplaires, ont aussi été achetés par nombre d'éditeurs étrangers à la Foire du livre de Francfort, rendez-vous mondial de l'édition qui s'est achevé dimanche dernier.
Ecrivain suisse de langue française, Joël Dicker est né à Genève le 16 juin 1985 dans une famille originaire de France et de Russie. Belle tête bien faite, diplômé en droit de l'université de Genève en 2010, il publie la même année son premier roman, Les derniers jours de nos pères, qui raconte l'histoire méconnue du SOE, branche des services secrets britanniques qui a notamment formé des résistants français durant la Seconde Guerre mondiale.
Mais une envie le titille de longue date: réussir à écrire un gros roman américain. Il connaît bien l'Amérique. Enfant, il a passé tous ses étés en Nouvelle-Angleterre, puis a traversé le Québec et le Maine à vélo, avant de sillonner les Etats-Unis jusqu'en Alaska. (Agences)