Le coordinateur général de l'Alliance démocratique, Mohamed Hamdi, a affirmé, hier, que sa formation pourrait rejoindre le futur gouvernement si un ensemble de garanties sont assurées, notamment, la neutralité des ministères de souveraineté. A l'issue d'un long entretien avec le chef du gouvernement désigné, Ali Larayedh, Hamdi a déclaré avoir évoqué les garanties exigées par son parti qui consistent, entre autres, en la révision des nominations au niveau des fonctions de l'Etat, basées, selon lui, sur l'appartenance politique et non sur la compétence. Hamdi a, également, assuré avoir fait part à Larayedh de l'attachement de son parti à la définition claire des priorités de l'action du gouvernement, dont la sécurité, la lutte contre « la violence politique et religieuse » et la prise de mesures judiciaires à l'encontre des ligues de protection de la révolution.Hamdi a, par ailleurs, souligné la nécessité pour le futur gouvernement d'œuvrer à lutter contre la corruption et la vie chère et de s'en tenir à une feuille de route claire délimitant sa mission. L'annonce officielle de la participation ou pas de l'Alliance démocratique au prochain gouvernement, se fera à la lumière des concertations engagées entre le chef du gouvernement désigné et les partis politiques et après consultation des structures de l'alliance, a-t-il indiqué. Et d'ajouter, « Si nous estimons que ce gouvernement répond aux attentes du pays, nous y prendrons part ».
Retrait du mandat d'amener contre l'universitaire Raja Ben Slama Le mandat d'amener contre l'universitaire Raja Ben Slama a été retiré hier, jour où elle devait comparaître devant la justice pour "propos diffamatoires" à l'encontre de l'élu du Mouvement Ennahdha à l'Assemblée nationale constituante et rapporteur général de la Constitution Habib Khedher. Le juge d'instruction a fixé une audience pour le 5 avril prochain, a déclaré Me Abada kefi, avocat de la défense. Rappelons que les professeurs de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba ont observé, hier matin, une grève d'une demi-journée en signe de protestation contre le mandat d'amener lancé à l'encontre de l'universitaire Raja Ben Slama, a indiqué le doyen de la faculté, Habib Kazdaghli. "La plupart des enseignants ont décidé de participer au sit-in organisé hier devant le tribunal de première instance dans la capitale", a ajouté le doyen.
Affaire de l'assassinat de Chokri Belaid Marzouki auditionné en tant que témoin Le juge d'instruction près le tribunal de première instance de Tunis a écouté, hier matin, le président de la République provisoire Moncef Marzouki, en tant que témoin dans l'affaire de l'assassinat de Chokri Belaid. Selon un communiqué de la présidence de la République, l'audition du président Marzouki s'est déroulée, au palais de Carhtage, lors de sa rencontre avec le juge d'instruction. La chargée d'affaires de l'ambassade de Tunisie à Helsinki relevée de ses fonctions
La chargée d'affaires de l'ambassade de Tunisie à Helsinki, Zohra Ladgham, a été relevée de ses fonctions diplomatiques sur décision du ministère des Affaires étrangères. Selon une source informée au ministère, cette décision administrative a été prise par le ministre des Affaires étrangères en personne. Une vidéo qui vient de circuler sur les réseaux sociaux montre la diplomate en état d'ébriété, ce que nie Zohra Ladgham dans des déclarations diffusées, hier, par des radios tunisiennes.
Jendoubi pour la réactivation de l'ancienne ISIE et propose l'organisation des élections le 27 octobre 2013 L'ancien président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) Kamel Jendoubi s'est prononcé, hier, en faveur de la réactivation de l'ancienne instance créée en vertu du décret-loi 2011-27. Cette instance, a-t-il précisé, peut entrer en service, dans les plus brefs délais, contrairement aux structures permanentes qui nécessitent plus de temps pour les installer. Dans une déclaration, il a mis l'accent sur l'impératif de parvenir à un large consensus autour de la date des prochaines élections et proposé leur organisation, le 27 octobre 2013, conformément à un calendrier pratique. L'ISIE, a-t-il affirmé, « doit être indépendante et directement opérationnelle pour poursuivre l'inscription des électeurs. Il s'agit là, a-t-il ajouté, de se préparer à un éventuel référendum sur la Constitution, en l'absence d'un vote à la majorité au sein de l'Assemblée nationale constituante ou à des élections issues de la Constitution après son adoption. La Loi 2012-23 portant création de la nouvelle ISIE, a-t-il tenu à préciser, ne fournit pas les garanties nécessaires pour conférer l'indépendance, la neutralité et l'efficacité requises pour organiser des élections libres et transparentes, conformément aux standards internationaux. Par ailleurs, il a annoncé qu'il ne présentera pas ainsi que nombre de ses collègues leur candidature à l'ISIE, partant de leur pleine conviction que la Loi régissant cette instance ne fournit pas un minimum de garanties pour organiser des élections conformément aux standards en vigueur à l'échelle internationale. «De surcroît, les délais énoncés par la Loi en question pour sélectionner les membres de l'ISIE et installer ses structures ne correspond pas théoriquement au temps imparti qui nous sépare des prochaines élections », a-t-il encore expliqué.