Les opérations de ratissage se poursuivent à Jebel Chaâmbi Les opérations de ratissage des hauteurs du Jebel Chaâmbi (gouvernorat de Kasserine) pour traquer des terroristes qui y seraient retranchés se sont poursuivies, hier, apprend l'agence TAP de source sécuritaire. «Les unités de l'armée et de la garde nationales sont en train de traquer tout élément terroriste en fuite replié dans la zone», a précisé, hier, le porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohamed Ali Aroui qui a démenti que des affrontements aient eu lieu entre les unités sécuritaires et le groupe de terroristes. Le porte-parole officiel du ministère de la Défense nationale, Colonel-Major, Mokhtar Ben Nasr a confirmé, à son tour, la poursuite de la traque des terroristes au même rythme que celui de lundi dernier. Les opérations de ratissage s'effectuent au moyen de tirs à distance, méthode fréquemment utilisée lors des opérations de déminage, précise-t-on de même source. Une source sécuritaire avait déclaré, mercredi, à l'agence TAP, que les services du génie militaire avaient entamé hier le déclenchement à distance de mines posées par des terroristes sur les hauteurs et les forêts entourant Jebel Chaambi. Mohamed Ali Aroui a précisé à la TAP que les opérations de ratissage qui avaient démarré en décembre dernier ont permis, durant les dernières semaines, l'arrestation de 37 personnes retranchées à Jebel Chaambi. Une vingtaine d'autres personnes sont encore repliées dans la zone, a-t-il dit. A noter que la région de Jebel Chaambi a été le théâtre de trois explosions, faisant des blessés, parmi les agents de la garde et de l'armée nationales, lors d'une traque menée contre des terroristes retranchés dans la zone. Non-lieu pour le doyen de la faculté des lettres de la Manouba, deux mois de prison avec sursis pour les deux étudiantes Le tribunal de première instance de la Manouba a prononcé, hier matin, un non-lieu pour le doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités, Habib Kozdoghli, et a condamné à deux mois de prison avec sursis les deux jeunes filles portant le Nikab. Dans une déclaration au correspondant de l'agence TAP dans la région, le doyen de la faculté a indiqué qu'il “s'est désisté des poursuites personnelles contre les deux étudiantes”. L'affaire remonte à l'année universitaire 2011/2012, lors d'un sit-in observé par des étudiants et d'autres individus appartenant au courant salafiste, dans la faculté des sciences, des arts et des humanités de la Manouba, pour revendiquer le droit des étudiantes salafistes à porter le Nikab. Les deux jeunes filles ont accusé le doyen de la faculté de les avoir agressées, au cours de ces troubles. Le ministère de l'Intérieur dément l'arrestation de Kamel Gadhgadhi Le ministère de l'Intérieur a démenti, hier, les informations relayées sur les réseaux sociaux et faisant état de l'arrestation du meurtrier présumé de Chokri Belaïd, Kamel Gadhgadhi. Dans une mise au point publiée sur sa page Facebook, le ministère indique cependant que l'enquête progresse rapidement, assurant qu'il “ne ménagera pas ses efforts pour capturer les criminels et que s'il y parvient, annonce en sera faite immédiatement”. Le site électronique du quotidien “Assour” avait annoncé, hier matin, que quatre agents de la brigade de la police judiciaire d'Al-Gorjani avaient réussi à capturer Kamel Gadhgadhi. Il est allé même jusqu'à affirmer que le meurtrier présumé se trouvait au district de la sûreté nationale d'Al-Gorjani, en attendant d'être présenté au juge d'instruction en charge du dossier.