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Plutôt optimiste : « Dieu merci, il est impossible d'arrêter les entrepreneurs tunisiens», déclare le Directeur régional pour l'Afrique du Nord chez Regus Enquête de Regus, leader mondial des espaces de travail
• « Je suis d'accord, les mécanismes officiels n'ont pas fait grand-chose pour mon entreprise. Mais lorsqu'on veut réussir en tant qu'entrepreneur, on s'aperçoit vite que rien n'arrive jamais facilement. C'est un train infernal et il faut avoir des nerfs d'acier. », témoigne un entrepreneur tunisien Tandis que les chefs d'entreprises tunisiens se morfondent dans le scepticisme et crient à tue-tête le manque de visibilité politique, la dernière enquête initiée par Regus, le plus grand fournisseur au monde d'espaces de travail flexibles affiche un optimisme de bon aloi pour dire que les entrepreneurs tunisiens ne reculent devant rien et que les obstacles économiques n'intimident pas nos hommes d'affaires. La dernière étude de Regus est réalisée auprès de plus de 26000 directeurs commerciaux et dirigeants d'entreprise dans 90 pays dont 5 pays d'Afrique du Nord (Algérie, Egypte, Maroc et Tunisie). Selon les personnes interrogées, 80% des entrepreneurs nord-africains sont prêts à se relancer dans une nouvelle aventure après un échec. C'est dire que la persévérance est une qualité indéniable pour tout leadership ayant le sens de l'entrepreneuriat. Les difficultés de financement et le manque de soutien du gouvernement, représentent selon l'étude les principaux obstacles à l'initiative privée en Tunisie comme dans la région MENA. La conjoncture économique passe en troisième position de la liste des barrières à l'entrepreneuriat, suivie par les lourdeurs administratives et la domination du marché par les grandes sociétés. Thierry Vernet, Directeur régional pour l'Afrique du Nord chez Regus, a commenté les résultats de l'enquête : « Dieu merci, il est impossible d'arrêter les entrepreneurs Tunisiens ! Qui sait dans quel état serait l'économie s'ils avaient décidé de jouer la sécurité et de réduire leurs activités comme nombre de leurs plus gros concurrents, qui disposent sans aucun doute de ressources plus importantes. Les défis auxquels ils sont confrontés ne sont pas nouveaux, mais ils affirment clairement que l'impact ressenti à la suite des initiatives de soutien de l'Etat était limité, en dépit des efforts déployés par les gouvernements ». Regus a publié dans son rapport le témoignage ci-après d'un entrepreneur tunisien : « Badreddine Gharbi, Directeur de la SSII Bee Clic spécialisée dans les problématiques web, l'ingénierie informatique et le conseil, client à Regus Carthage a déclaré : « Je suis d'accord, les mécanismes officiels n'ont pas fait grand-chose pour mon entreprise. Mais lorsqu'on veut réussir en tant qu'entrepreneur, on s'aperçoit vite que rien ne vient jamais facilement. C'est un train infernal et il faut avoir des nerfs d'acier. C'est pourquoi, c'est généralement la communauté entrepreneuriale qui génère de la croissance lors d'un ralentissement économique, tandis que les gros poissons partent se cacher. Je ne comprends tout simplement pas pourquoi le gouvernement ne reconnaît pas cela et ne change pas ses objectifs pour porter une attention plus accrue aux PME. Nous générons près de la moitié de la richesse du pays, mais nous n'avons qu'une minuscule part de l'attention de l'Etat ! Néanmoins, lancer ma propre entreprise est la meilleure décision que j'ai jamais prise et je le referais, si c'était à refaire. » » Si le moral des entrepreneurs est au beau fixe, malgré les turbulences qui gangrènent le climat des affaires, comme laisse entendre les résultats de l'enquête menée par Regus, nous ne pouvons que toucher le bois et espérer long souffle à nos hommes et femmes d'affaires engagés dans un chemin aussi parsemé d'embûches.