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Clochardisation des services et de la maladie
Quelque part dans une clinique
Publié dans Le Temps le 04 - 09 - 2013

Quiconque trouve scandaleux que le service d'accueil qui s'occupe aussi bien des réceptions que des départs dans une célèbre clinique soit autant lent qu'incompétent! Imaginez que ce service dispose d'une seule caisse, donc d'un seul agent qui s'occupe non seulement de percevoir de l'argent des patients,
mais aussi qui prend tout son temps pour vérifier le dossier de chacun et de fouiller dans un casier pour trouver le passeport à remettre au patient au cas où celui-ci serait étranger, généralement de nationalité libyenne. Pourtant, la facture a déjà été faite dans un autre bureau avant que le client ne vienne se clouer devant ce guichet où l'unique caissier se démène, tant bien que mal, à servir les nombreux clients qui viennent d'être accueillis ou ceux qui vont quitter.
Nonchalance ou débordement ? Dans les deux cas, l'employé ne pourrait satisfaire dans des conditions pareilles la foule des gens formée de patients et d'accompagnateurs qui se bousculent devant l'unique guichet. Dans cette foule de gens qui attendent désespérément, il y a pourtant des malades qui souffrent, des parents qui se lamentent de la lenteur des prestations et d'autres clients qui rouspètent contre l'indifférence de l'administration. Parmi ce monde, on trouve des malades (jeunes, hommes, femmes ou personnes âgées) dont l'état est très critique et devraient être admis en urgence et sans délai, mais l'Administration exige qu'on lui verse d'abord un acompte. Mais pour payer cet acompte, il faut faire la queue et attendre son tour devant cette unique caisse, en l'absence de numéros d'attente, quitte à ce que l'état du malade empire puisqu'il n'a même pas le droit aux premiers soins, tant qu'il n'a pas payé une avance ou déposé un chèque de garantie auprès de la réception! D'autres cas sont rencontrés, des malades sur le point de quitter l'établissement, après avoir passé leur séjour (Dieu sait comment !) dans cette clinique ; ceux-ci encore, ils ne peuvent partir qu'après avoir payé la facture. Pour ce faire, ils doivent attendre quelques heures avec leurs accompagnateurs devant cette maudite caisse.
Ces faits ont été constatés par un témoin oculaire, Fethi J…, qui se trouvait ce jour-là, mercredi 28 août courant, sur les lieux pour faire sortir un proche parent hospitalisé la veille pour attaque cérébrale. « Rien ne fonctionne normalement, nous a-t-il déclaré, dans cet établissement sanitaire, pourtant très fréquenté par une clientèle nationale et étrangère ! Nous avons dû attendre plus de trois heures pour accomplir les formalités administratives et recevoir enfin l'autorisation de sortie. Pire encore, nous étions obligés d'attendre encore qu'on nous fournisse une chaise roulante pour transporter le malade jusqu'à la voiture qui devait le ramener jusqu'à chez lui ! On nous demandait chaque fois de patienter encore car on était allé chercher cette chaise roulante qui se trouvait au 3è étage ! Inutile de vous parler de l'état dégradant de cette chaise ! Pourtant, ce service est payé d'avance et figure sur la liste des prestations mentionnées sur la facture (20D.000). Et dire que les gens fuient les hôpitaux publics à cause des insuffisances et des lacunes qui s'y trouvent pour venir se soigner dans des établissements privés ! A l'arrivée comme au départ, les malades doivent souffrir davantage en attendant devant l'unique guichet que les formalités administratives soient remplies, quoi que des cas urgents ne puissent pas attendre et doivent être pris immédiatement en charge. Pourquoi ne pas doter ce service chargé d'admission et du départ par un autre guichet pour activer les opérations et atténuer ainsi les souffrances physiques et morales des patients et de leurs proches à cause de cette interminable attente ? »


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