Sept joueurs sont retenus pour responsables dans le mouvement de grève qui a caractérisé la journée de vendredi dernier, au cours de laquelle la séance a tout simplement été écourtée. Adrie Koster n'a pas manqué de réagir samedi en écartant ces éléments. Il s'agit de Maher Hadded, Hattan Baratli, Mourad Hedhli, Fateh Gharbi, Salama Kasdaoui, Skander Cheïkh et Wajdi Jabbari. Le technicien clubiste a certainement voulu rappeler à ces joueurs que faire grève n'est pas la meilleure des façons pour réclamer quoi que ce soit, fut-ce un dû, un droit absolu… un salaire. Les réservistes sortent de leur réserve… Certains ont qualifié les mutins de joueurs cadres. A notre humble avis, ils sont loin d'être certains de jouer au cours du prochain exercice. Gharbi est même certain de quitter le parc A car il ne fait partie des plans de Koster. Même chose pour Skander Cheïkh et Baratli. Hadded que l'on croit capable de faire beaucoup mieux est annoncé un peu partout… Kasdaoui, avec les derniers recrutements, est certain de suivre les matches à partir du banc des remplaçants. Seuls le cas de Baratli et Hedhli inquiète un peu. Quoi qu'il en soit, nous restons persuadés que ce mouvement de grève n'était pas opportun, à un moment où toutes les associations se débattent dans des difficultés financières sans précédents. Les joueurs clubistes auraient du suivre l'exemple des joueurs du CSS et surtout de l'Etoile. Une Etoile sans président, sans bureau, sans responsables et pourtant, ils sont toujours au rendez-vous pour honorer les couleurs du club. Sanctions en attente L'entraîneur clubiste et le président Slim Riahi devaient se voir hier pour discuter de tous ces événements et prendre les décisions qui s'imposent dans une situation de ce genre. Il est évident que Koster ne passera pas sous silence quoi que ce soit et il est clair qu'il exigera des sanctions exemplaires à l'encontre des fauteurs. Aura-t-il le soutien de son président ? Logiquement oui car il ne lui sera plus possible de s'imposer comme étant le seul maître à bord si Slim Riahi ne l'appuie pas dans son action « répressive ».