Les agents et les cadres du service des urgences de l'hôpital régional de Kasserine ont observé, hier, un sit-in devant les locaux de leur service, avec le soutien de leurs collègues des secteurs médical et para-médical des autres services. Un groupe d'individus avait fait intrusion, mardi, dans le service des urgences, terrorisé les cadres médicaux et para-médicaux, ainsi que les patients, et brisé les vitres de l'une des fenêtres, d'après les indications de Najet Ben Hassine, médecin du service des urgences, qui avait été agressée, à la correspondante de l'agence TAP dans la région. Les sit-inneurs ont dénoncé ces agressions répétées et demandé la présence d'une patrouille sécuritaire permanente, dans tout l'hôpital, ainsi que la création d'un centre des urgences disposant de tous les moyens et équipements, de cadres médicaux et para-médicaux et de médicaments. Jusqu'à midi, la marche pacifique décidée par les employés de l'hôpital vers le siège du gouvernorat n'a pas démarré. Les manifestants comptent transmettre leurs revendications au gouverneur de la région, d'après des informations fournies par Marouane Baccari, un technicien supérieur au service des urgences. En parallèle, les activités ont été totalement paralysées au services des urgences, à partir de 10H15, ce qui a provoqué le mécontentement des patients et poussé le directeur de l'hôpital à recourir à l'un des médecins de l'hôpital pour secourir les malades. Dans un communiqué, jeudi, le ministère de la Santé a souligné qu'il est déterminé à poursuivre en justice les auteurs de l'agression