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Rapport FMI : L'évolution de la situation politique et sécuritaire en Tunisie continue de peser sur les perspectives économiques
Publié dans L'expert le 24 - 10 - 2013

La croissance mondiale reste faible, sa dynamique évolue et les prévisions risquent encore d'être révisées à la baisse. En conséquence, de nouveaux enjeux apparaissent et les effets de contagion pourraient devenir plus préoccupants. En particulier, les marchés sont de plus en plus convaincus que la politique monétaire américaine arrive à un tournant, ce qui a entraîné une augmentation exceptionnellement forte des rendements à long terme aux Etats-Unis et dans beaucoup d'autres pays, bien que la Réserve fédérale ait décidé récemment de maintenir ses achats d'actifs.
Les dynamiques de croissance continuent de diverger
La croissance mondiale reste faible, atteignant seulement 21⁄2 % en moyenne au premier semestre de 2013, soit environ le même rythme qu'au deuxième semestre de 2012. Contrairement à ce qui s'est passé précédemment depuis la Grande Récession, la croissance s'est accélérée légèrement dans les pays avancés, alors qu'elle a ralenti dans les pays émergents. Cependant, les pays émergents continuent de représenter la majeure partie de la croissance mondiale.
Dans chaque groupe, il subsiste de fortes différences sur le plan de la croissance et de la position dans le cycle conjoncturel. Selon les derniers indicateurs, les perspectives sont un peu meilleures à court terme, mais la dynamique de croissance varie parmi les pays principaux. Les projections des Perspectives de l'économie mondiale (PEM) continuent de faire état d'une légère accélération de l'activité, principalement sous l'impulsion des pays avancés.
L'impulsion donnée à la croissance mondiale devrait provenir principalement des Etats-Unis, où l'activité s'accélérera tandis que l'assainissement des finances publiques se relâche et que la politique monétaire reste accommodante. Après un durcissement prononcé de la politique budgétaire au début de l'année, l'activité aux Etats-Unis reprend déjà vigueur, grâce à un redressement du secteur immobilier, à une augmentation du patrimoine des ménages, à un assouplissement des critères d'octroi de prêts bancaires et à une hausse de l'emprunt
Au Japon, l'activité devrait ralentir en réaction au durcissement de la politique budgétaire en 2014.
Jusqu'à présent, les données font état d'un redressement impressionnant de la production en réaction à l'assouplissement monétaire quantitatif et qualitatif de la Banque du Japon, ainsi qu'à l'impulsion budgétaire de 1,4 % du PIB visant à mettre fin à la déflation et à accélérer la croissance. Selon les estimations des services du FMI, les nouvelles politiques ont peut-être rehaussé le PIB d'environ 1 %, bien que les augmentations salariales soient restées modérées.
Dans la zone euro, les indicateurs de confiance des chefs d'entreprise permettent de penser que l'activité est sur le point de se stabiliser dans les pays de la périphérie et qu'elle se redresse déjà dans les pays du cœur de la zone. En 2014, une réduction marquée du rythme du durcissement budgétaire, d'environ 1 % du PIB en 2013 à moins de 1⁄2 % du PIB, est imminente. Cependant, l'impulsion résultant de la réduction du rythme du durcissement budgétaire est atténuée par le resserrement du crédit dans les pays de la périphérie.
La croissance économique n'atteindrait donc que 1 %, après une contraction d'environ 1⁄2 % en 2013.
Dans les pays émergents et les pays en développement, les exportations, tirées par l'accélération de la croissance dans les pays avancés, et une consommation vigoureuse, encouragée par un chômage faible, devraient soutenir l'activité. Les politiques budgétaires devraient être plus ou moins neutres, et les taux d'intérêt réels restent faibles dans de nombreux pays, ce qui devrait encourager l'investissement.
Au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Afghanistan et au Pakistan, l'activité devrait s'accélérer en 2014, grâce à un redressement modéré de la production de pétrole. L'activité hors pétrole restera généralement vigoureuse dans les pays exportateurs de pétrole, grâce en partie à des dépenses publiques élevées. Par contre, beaucoup de pays importateurs de pétrole resteront confrontés à une situation difficile sur le plan sociopolitique et sécuritaire.
Les tensions inflationnistes sont modérées
Les différentes dynamiques de croissance dans les principaux pays devraient aller de pair avec des tensions inflationnistes modérées, et ce, pour deux raisons. Premièrement, le redressement de l'activité dans les pays avancés n'entraînera pas de réduction majeure des écarts de production, qui restent élevés. Deuxièmement, les cours des produits de base ont fléchi sur fond d'augmentation de l'offre et de croissance plus faible de la demande des principaux pays émergents, notamment de la Chine. Les dernières projections des prix des produits combustibles et non combustibles font état de baisses modérées en 2013 et en 2014.
Dans les pays avancés, l'inflation se situe aujourd'hui au-dessous de l'objectif, aux environs de 11⁄2 % en moyenne. Le retour à l'objectif devrait être lent étant donné que la production ne devrait retrouver son niveau potentiel que lentement
La Tunisie : des prévisions en deçà des prévisions gouvernementales
Dans son évaluation globale de la situation du pays, le rapport du FMI annonce que « L'évolution de la situation politique et sécuritaire en Tunisie continue de peser sur les perspectives économiques et de ralentir le rythme des réformes budgétaires, financières et structurelles. » Le politique reste encore et toujours la bête noire de l'économie.
Le rapport du FMI sur les Perspectives économiques prévoit une croissance du PIB de 3% au cours de cette année. Ces prévisions contredisent celles du gouvernement qui prévoit déjà 3.6%. Selon les dernières estimations de la Banque Centrale, la croissance était de 2.7% au cours du 3ème trimestre 2013. En 2014, l'institution de Bretton Woods prévoit une légère reprise de la croissance à 3.7%.
L'inflation est élevée et se stabilisera à 6% au cours de cette année selon les mêmes prévisions. Selon l'INS, l'IPc au mois de Septembre est de 6.2%. Cette tension inflationniste va baisser durant l'année 2014 et atteindra 4.7% selon le rapport. Quant au chômage, il restera encore très élevé et atteindra 16%. Selon les dernières prévisions de l'INS, le chômage en Tunisie touche 15.9% de la population. Il dépasse les 20% au niveau des diplômés du supérieur.
Dans le rang des pays importateurs de pétrole, le Maroc se détache comme le meilleur pays avec des perspectives de croissance de 5.1% cette année et 3.8% en 2014. Les prix à la consommation restent maîtrisés au Maroc avec un niveau d'inflation de 2.3%


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