Le commerce parallèle c'est ce qui marque fortement ce mois Saint. Des vendeurs partant et des marchandises de tous genres, des prix élevés et des prix incroyablement bas une anarchie totale caractérise les rues et les grandes places. Des générations se réunissent sur les mêmes trottoirs ayant un objectif en commun celui, le culte du veau d'or. Mais une seule question que nous essayons de décrypter. Pourquoi ce commerce informel connait une hausse durant Ramadan ? de l'avis de Slim, vendeur de « malsouka » le mois de Ramadan est une occasion pour gagner de l'argent. Le « Brik » connait un empressement de la part des consommateurs « Il faut que je profite de ce mois Saint, sinon dans les jours ordinaires mon commerce périclite. J'arrive à peine à vendre la moitié de ma marchandise ». Selon les marchands du secteur informel, Ils affirment proposer des marchandises de qualité à des prix abordables. «ce commerce parallèle, c'est notre chacune en Ramadan » a indiqué Hassen « le seule problème que je trouve est le désordre qui contribue généralement à l'embouteillage dans les heures de pointes ». Il faut noter que ce secteur constitue une source de revenus pour plusieurs familles. Durant le mois Saint on propose des marchandises diverses qui répondent aux besoins de toutes les fractions de la société « ma famille est nombreuse je n'ai pas les moyens pour satisfaire leurs besoins, mais en ce moment et avec la vente des conserves je peux au moins ramasser un petit pécule en vue de l'Aïd » a indiqué Khlifa un vendeur de conserves. Des citoyens eux-précisent que ce genre de marchandises ne répond ni aux normes de qualité ni à celles de l'hygiène et constitue dans certains cas un danger pour la santé des consommateurs. « Parfois je n'apprécie ni la marchandise ni son vendeur » a souligné Nessrine, femme au foyer « si le marchand ne garantie pas l'hygiène de sa marchandise, il n'a pas le droit de la vendre ». Par ailleurs les propriétaires des magasins souffrent de ce commerce parallèle car l'étalage anarchique de marchandises nuit non seulement au paysage urbain mais également au commerce formel. « Ce commerce informel est imbattable car il offre des produits à bas prix, qui défient la concurrence » a indiqué Jamel un commerçant « il faut vraiment, trouver une solution à ce problème ». Pour être plus clair, le commerce parallèle est une réalité qui fait partie du paysage social du pays. Nous appelons, ce pendant, les autorités compétentes à organiser ce secteur pour la prévention du Commerce Tunisien.