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Spécial Banques Finance & Monétique 2009
Publié dans L'expert le 03 - 12 - 2009

Banque nationale Agricole, « BNA », un sigle et quel prestige ! C'est d'une résonance nationale à l'instar de ses pairs, opérateurs historiques du pays qui exercent comme elle dans les secteurs stratégiques. Ajouter à cela que la Banque est parée d'une notoriété continentale, étant donné qu'elle figure dans le Top 30 des banques africaines (1).
Identité bien affirmée
La Banque Nationale Agricole, née dans la foulée de la création de l'Institut d'Emission, qui a donné toute sa valeur à la souveraineté de la Tunisie moderne, prît le nom de «Banque Nationale Agricole». Elle a reçu comme délicate mission, de regrouper les instruments de financement de l'agriculture. En réalité et sans l'avouer, on y voyait surtout l'arme idoine pour reconstituer notre vocation de «grenier». Elle s'emploiera pour le moins à contribuer à la sécurité alimentaire de la Tunisie, ce qui n'est pas peu en soi, et à mettre l'agriculture nationale sur la voie de «l'or vert» en donnant l'exemple avec la STIL, un groupe intégré qui a lancé le secteur des industries agroalimentaires, notamment pour le conditionnement mais également l'exportation des produits agricoles et la mise en valeur des terres dont Chott El Jerid où elle fit prospérer la palmeraie, y incrustant ce joyau hôtelier le « Sahara Palace ».
Un peu plus tard, soit en 1969, la Banque s'étant totalement mise en intelligence avec les besoins d'une économie tunisienne en appel d'accumulation de capital, a su déployer ses financements, en plus de l'agriculture, au service des autres secteurs d'activités - encore naissants et il va de soi à hauts risques - l'industrie et les services. Elle mérita un sigle tout aussi glorieux et devient Banque Nationale de Tunisie, «BNT». En 1989, à la faveur de sa fusion-absorption avec la Banque, Nationale de Développement Agricole, elle retrouve sa première dénomination. Cette alternance d'identité n'a fait que mettre en avant le trait d'individualité de la Banque soulignant son haut professionnalisme et sa grande expertise du métier. Cela se voit à la qualité de son portefeuille clientèle. La banque a été un précieux partenaire des différents offices nationaux notamment en rapport avec l'agriculture.
A présent, le Groupe BNA se structure en plusieurs pôles d'où émanent les activités de marché et notamment avec un pôle financier important. En effet, la banque avec BNA-capitaux aligne plusieurs OPCVM dont deux SICAV, deux fonds de placement outre ses participations aux deux FCP Publics, OPTIMA (Banques) et SECURITE (Assurances). Mais également avec un pôle immobilier prospère dont deux filiales SIMPAR et Essoukna sont cotées en Bourse. Sans compter un portefeuille participation considérable.
Capital toujours consolidé
Promue avec un capital de 400 mD, la «BNA» vient de le porter à 160 MD en 2009(2), ce qui représente un multiplicateur de 400 en cinquante ans d'activité. Et même si la participation du public et du para public s'élève à 66 % du capital de la « BNA », le reliquat de 34% est détenu par des porteurs privés qui ont été de toutes les opérations de souscription.
C'est dire le capital confiance dont jouit l'enseigne auprès de la communauté financière et des épargnants. D'ailleurs, pareille trajectoire nourrit chez les analystes financiers le sentiment que la Banque sait se hisser et se maintenir en tête de course ; la valeur « BNA » est parmi les valeurs sûres de la cote.
Réseau bancaire le plus dense
La Banque, avec ses 155 agences et 15 directions régionales, est présente aussi bien sur le littoral qu'à l'intérieur. Elle est dans les grands pôles économiques, les bassins d'emplois, les zones industrielles, les régions prospères et celles qui le sont moins, enfin, là où le financement de l'activité économique signifie implication résolue dans le développement régional. Créer des richesses est un acte de foi pour la BNA. Elle s'y oblige. Elle s'en acquitte. Elle est banque et citoyenne. Son comportement sur le terrain l'atteste. La fidélité de sa clientèle est son meilleur retour sur investissement. Son «Business Plan» à l'horizon 2013 prévoit l'ouverture de 29 autres agences. D'ailleurs, dans la logique de modernisation de son système d'information, la Banque travaille à la reconfiguration de ses agences. Elle le fait autant au plan de l'aménagement pour démarquer les espaces dédiés à la clientèle «entreprises» de ceux destinés aux «particuliers» tout en évacuant le «back office» vers les services centraux. Mais également au niveau de la spécialisation des équipes, en instituant les fonctions de chargé de clientèle «particuliers» et de chargé d'affaires «entreprises». Cependant, un réseau ne signifie pas uniquement proximité avec la clientèle; c'est aussi une force de vente pour développer les affaires.
A titre d'exemple, le total des concours à l'économie de la BNA en 2008 s'élève à 6.000 millions de dinars et évolueront vers 8.700 millions de dinars dans cinq ans. Cela représente un taux moyen de progression de 8% environ. Dans le même temps, le réseau est un formidable dispositif de collecte des dépôts, matière première indispensable pour le développement de l'activité. A l'heure actuelle, les dépôts de la clientèle totalisent le montant impressionnant de plus de 4.600 MD et culmineront à 6.400 MD environ dans cinq ans, c'est-à-dire que les flux annuels additionnels moyens seront, preuve de confiance de la part des clients, de 400 MD.
Système d'information
performant
Le noyau informatique est au coeur du schéma directeur de la banque. Son acquisition récente permettra de parachever l'urbanisation définitive du système d'information. Les réalisations sont importantes et sont dans les phases terminales de l'intégration et de l'implémentation. Le système d'information est la pièce maîtresse du plan de développement et c'est l'élément - clé pour le redressement de la productivité. L'un des sujets de fierté à la BNA est que l'essentiel des logiciels en exploitation a été développé par des compétences internes. Ces logiciels ont apporté des améliorations sensibles à la qualité de service.
Activité en croissance
continue
La politique de gestion des ressources humaines menée par la BNA a été axée sur le développement de la formation et le renforcement de la rotation interne, en tant que facteurs clés dans le perfectionnement du capital humain, et sur le ciblage des recrutements afin de satisfaire les besoins recensés par les structures de la banque pour réussir la conduite de ses objectifs de croissance et de rentabilité.
Fidèle à sa vocation de banque universelle, la BNA a toujours répondu aux exigences de financement de l'économie du pays tant sur le plan agricole qu'industriel et commercial.
La banque prend une part active à la réussite des plans de développement successifs. La ventilation de ses engagements abonde en ce sens. La BNA finance l'essentiel de l'activité agricole, répondant aux appels du pays pour une infrastructure structurante pour le secteur notamment en ce qui concerne les grandes cultures, l'élevage, l'extension des surfaces irriguées, les silos de céréales et de fourrages, les chambres frigorifiques pour conserver les stocks régulateurs ainsi que la flotte de pêche. La physionomie de l'agriculture tunisienne s'est complètement métamorphosée. Elle s'est mise en ligne avec l'industrie agroalimentaire et s'est frayée une voie à l'export. Les entreprises de conditionnement de nos dattes, nos agrumes et nos fruits de mer, pour ne parler que de ceux-là, ont planté leur marque à l'étranger. La banque prend à sa charge 50% des crédits d'investissement et 80% des crédits de gestion. Toutefois, les crédits «verts» ne constituent pas l'essentiel de son activité.
Avec la clientèle commerçante et en général en matière de politique d'engagements, la banque a soutenu son rythme de financement de l'économie. Les encours actuels des concours à l'économie octroyés par la BNA sont de 6.000 MD, avec un taux moyen de 8% en phase avec le taux de croissance national. La banque a sans cesse appuyé les secteurs et les projets qui génèrent de la valeur ajoutée et une solvabilité élevée. Ces choix ont été à même d'assurer une amélioration de la qualité de son portefeuille crédits notamment en réduisant les taux de créances classées et d'impayés constituant ainsi un gage pour l'amélioration du taux de rendement des crédits commerciaux et industriels.
Le pôle immobilier, dont deux filiales la SIMPAR et ESSOUKNA sont cotées en Bourse, occupe une part importante dans les engagements de la banque. Le compartiment Banque du particulier jouit également d'une attention particulière.
En effet et dans sa quête permanente d'atteindre son objectif double : d'une part, de relever le taux d'équipement par la vente de packages de produits et services qui anticipent les besoins actuels et futurs d'une clientèle plurielle ; d'autre part, d'augmenter le taux de bancarisation d'une population diverse et à besoins spécifiques, la BNA a conçu un éventail dynamique de produits et services pour accompagner ses clients tout au long de leur vie depuis l'amorce du cursus scolaire jusqu'au-delà de l'accomplissement dans la vie professionnelle.
Fondamentaux sains
& solides
Un capital important est un bouclier pour le développement futur et un excellent socle de solvabilité. Dans la masse des fonds propres, les provisions occupent une part élevée et atteindront à horizon de cinq ans le montant de 747 MD. Pas de progrès sans fondamentaux solides. Mais pas seulement. Les indicateurs financiers et de rentabilité sont assez éloquents. La banque s'installe sur des paliers de rendement confortables. Outre un PNB qui a progressé à un taux moyen de plus de 10% ces quatre dernières années et un résultat net qui a décuplé sur la même période, le ROE, taux de rendement des fonds propres, a connu la même bonne fortune et a été multiplié par près de 10 pour se situer à 13,5% en 2008. Avec un modeste 1,5 % en 2004, il sera porté à 26 % dans cinq ans. Point de progrès sans rationalisation des charges. Le coefficient d'exploitation a été ramené de 70% à 47% en 2008 et baissera à 37% en 2013. Pour sa part, le produit net bancaire par employé a quasiment doublé, passant de 48 à 81 mD et il est prévu qu'il atteigne 135 mD en 2013. C'est dire que la BNA est en posture hautement compétitive.
Et même si le développement commercial a accru les actifs à un rythme plus rapide que les fonds propres tirant vers le bas le ratio de solvabilité à 8,2% environ en 2008 le programme de développement envisage de le porter à 12%. Le ROA fera l'objet d'un effort de renforcement similaire. Cet objectif sera à portée étant donné que la banque projette d'améliorer ses marges nettes d'intérêt et entreprend de comprimer ses ratios de créances classées et de couverture des risques de crédits.
(1) : in « Classement des 200 premières banques africaines, JA octobre 2009»


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