Depuis le démarrage de la campagne sécuritaire, jeudi 14 juin 2012, les unités mixtes de la garde et de l'armée nationales ont procédé à l'arrestation d'un groupe de huit individus impliqués dans les troubles et les actes de pillage commis, dernièrement, dans la ville de Jendouba. Des sources sécuritaires ont indiqué que la plupart des individus arrêtés sont des repris de justice et appartiennent au courant salafiste. Ils seront traduits en justice pour violence, pillage, dégradation de biens publics et privés et menaces de mort. Les mêmes sources ont ajouté que l'imam de la mosquée “Errahma” de la ville de Jendouba a été arrêté pour incitation à la violence contre les agents de l'ordre qu'il avait accusé “d'apostats” lors de son prêche du vendredi. Des sources sécuritaires ont, en outre, souligné que ces campagnes “visent, en particulier, les agresseurs, ceux qui transgressent la loi ou portent atteinte à l'ordre public, quelles que soient leurs appartenances politiques ou idéologiques”. Ces opérations destinées à rétablir l'ordre ont été accueillies avec soulagement par la population. Les campagnes sécuritaires mixtes se poursuivent, en vue de l'arrestation d'autres personnes impliqués dans les derniers événements survenus dans la ville de Jendouba où des affrontements avaient opposé des groupes salafistes à des citoyens et aux forces de sécurité.