Radhia Nasraoui, qui a été pressentie pour occuper au nom de la Tunisie un siège à la commission de lutte contre la torture auprès des Nations Unies, a déclaré que la nomination de Saïda Akremi à sa place représente une preuve flagrante que les choses n'ont pas changé. Elle a affirmé que le favoritisme existe toujours. Me Radhia Nasraoui a, néanmoins, précisé qu'elle respectait sa collègue Saïda Akremi et son parcours. Pour sa part Saïda Akremi a souligné son respect du passé militant de Mme Nasraoui et ce qu'elle a subi, affirmant ne pas désirer être mêlée à une quelconque histoire de concurrence avec elle, surtout si cette concurrence est motivée par des raisons d'ordre politiques.