Au cours d'une réunion tenue lundi 6 août avec Moncef Marzouki, président provisoire de la République, la militante Radhia Nasraoui a indiqué que les dépassements de la police et les arrestations abusives n'ont pas cessé d'exister après la Révolution. Radhia Nasraoui a également informé M. Marzouki des cas de torture survenus dans les prisons et les postes de police après la Révolution. Au cours de cette rencontre, Mme Nasraoui a aussi souligné l'impératif de traiter en urgence ces dépassements qui « ne correspondent pas à l'image de la Tunisie post-révolution ».