Que serait la Tunisie sans les tunisiennes ? Il était une fois une lionne qui était en train d'apprendre à ses lionceaux les choses de la vie, quand un corbeau noir, hideux avec sa voix envahissante est venu perturber son « cours ». Elle est sortie de sa tanière, pour se retrouver face à face avec ce hideux volatile qui s'époumonait dans son charabia, à peine compréhensible, interpellant tous ceux qui passaient dans les environs. C'est qu'il avait l'air de critiquer sa façon d'éduquer ses lionceaux, ce corbeau, ignare qui n'y connaissait rien à l'éducation, et qui plus est, semblait en avoir après sa progéniture. Il voulait détruire ce que la lionne a fait depuis le début imitant en cela, celles qui l'ont précédée, sur des générations et des générations et qui ont construit des lignées de lions vifs et vigoureux, bien formés et bien éduqués. Le sang de la lionne ne fit qu'un tour. Il veut quoi ce sale corbeau qui prétend être une hirondelle ramenée par la brise d'un certain printemps, alors qu'en fait, c'est un vilain corbeau ramené par une tempête de sable venue du fin fond d'un certain désert ? Dans un élan protecteur maternel, la lionne ne fit ni un ni deux, elle s'attaqua de front à ce « monstre » toutes griffes et toutes dents dehors. Elle lui a signifié que tant qu'il y aura des lionnes comme elle, il ne risque pas d'atteindre ce qu'elles ont de plus cher et de plus précieux, leurs lionceaux. Devant cette riposte, il ne restait plus au vilain corbeau que de battre en retraite. C'est qu'il avait peur de se faire déplumer par les fauves et de se retrouver à nu, lui et ses sombres desseins. Bravo, et merci pour la lionne. Puissent les autres lionnes de mon pays prendre exemple sur ce comportement, vu que ces sales corbeaux sont en fait des lâches et n'ont de force que dans leurs cordes vocales.