Au lendemain de l'attentat à la voiture piégée qui a fait 22 morts à Beyrouth, dans un fief du Hezbollah, le chef du mouvement chiite, Hassan Nasrallah, a accusé des extrémistes musulmans d'en être les auteurs. L'armée libanaise a, de son côté, identifié un réseau soupçonné de piéger des voitures, sans préciser si ce groupe était derrière l'attentat. Hassan Nasrallah, a affirmé vendredi que des groupes extrémistes musulmans se tenaient très probablement derrière l'attentat meurtrier qui a dévasté un fief de son parti dans une banlieue de Beyrouth jeudi. Il a par ailleurs affirmé être prêt à aller combattre lui-même en Syrie. »Si dans la bataille contre ces terroristes takfiri il le faut, j'irai moi-même en Syrie; le Hezbollah et moi-même nous irons en Syrie », a-t-il lancé. Le président israélien Shimon Peres a quant à lui rejeté vendredi les allégations lancées par son homologue libanais Michel Sleimane, qui a accusé Israël d'être derrière cette attaque. L'Armée Syrienne Libre, principale composante de la rébellion syrienne a, pour sa part, également affirmé vendredi n'avoir rien à voir avec l'attentat meurtrier qui a frappé la veille à Beyrouth.