Du fin fond de ses bureaux de Londres et de dessous sa brume, Hachemi Hamdi nous en sort une nouvelle, et certainement pas une dernière. Fidèle à sa réputation, il s'est isolé quelques temps à la recherche d'une inspiration qui le guiderait dans ses lumineuses idées en vue de sortir sa chère patrie de sa crise qui devient de plus en plus insoluble. Et comme toutes les autres fois, l'inspiration a été au rendez-vous, et l'a guidé dans une proposition dont on ne peut rien dire à part qu'elle est « inédite » et originale. Hachemi Hamdi propose donc, pour une sortie rapide de crise, de soumettre à un référendum, trois choix aux tunisiens, mais pas à tous les tunisiens, et c'est là l'ingénieuse nouveauté de son idée. Il propose de soumettre trois choix : - Soit l'adhésion à la feuille de route du quartette. - Soit de continuer avec le système actuel. - Soit d'opter pour des élections législatives précoces. Et il propose que ce référendum se limite à la population du gouvernorat de Kairouan. Choix dicté par la position géographique du gouvernorat au centre du pays, et par conséquent, susceptible de fournir un échantillon représentatif de tous les tunisiens du nord et du sud, de l'est et de l'ouest. Il finit son annonce par affirmer que cette solution est rapide et efficace, en plus d'être pratique et fiable. Il compare même cette opération à la fois où les habitants de Kouraïch sont allés voir le saint prophète Mohammed pour les aider à désigner celui qui aura l'honneur de replacer à sa place la pierre noire de la kaâba. Eh oui ! Pas moins que çà !