De passage ce mardi sur les ondes de Shems Fm, le président de Nidaa Tounès en a profité pour tordre le cou à toutes les allégations rapportées récemment par plusieurs médias concernant un éventuel appel à la destitution du président de la république, Moncef Marzouki. Cependant, le président de Nidaa Tounès a réaffirmé sa position hostile quant à l'ingérence du président de la république dans les affaires égyptienne à travers ses déclarations à la tribune de l'Assemblée des Nations-Unies exhortant à la libération du président égyptien destitué par l'armée, Mohamed Morsi. Béji Caied Essebsi a estimé qu'un poste à responsabilité implique un certain devoir de réserve contrairement à la voix libre d'un militant des droits de l'homme en référence au passé révolu de Moncef Marzouki. Il a par ailleurs rebondi sur les accusations formulées par Adnène Manser, porte parole de la présidence lui prêtant un certain « opportunisme ». Le président de Nidaa Tounès a fait valoir sa préférence pour la diplomatie diplomatique. Revenant sur la destitution de Marzouki, Béji Caied Essebsi, a précisé que son parti ainsi que l'Union Pour la Tunisie étaient favorables à la dissolution de toutes les institutions issues de l'ANC avant de se ranger derrière l'initiative de l'UGTT.