Le porte-parole de l'Union Générale Tunisienne du Travail a déclaré sur Mosaïque FM, qu'aucun journaliste n'a été agressé par les membres du comité d'organisation de la marche de l'UGTT célébrant la fête du travail. Il a ajouté également que la centrale syndicale n'a pas l'intention de présenter d'excuses aux journalistes. Il a indiqué que le comité d'organisation de la marche a pris des mesures de sécurité plus rigoureuses vu les menaces de mort qui pesaient sur Houcine Abassi et que les journalistes se sont bousculés pour prendre des déclarations du secrétaire général de l'UGTT ce qui a provoqué un certain chaos. Sami Tahri a souligné que depuis l'incident d'aujourd'hui, une campagne de dénigrement a été lancée à l'encontre de l'UGTT et que Mosaïque FM était le premier média à déclencher cette campagne. Il a déclaré également que les membres du comité d'organisation ne savaient vraisemblablement pas comment se comporter avec des journalistes dans ce genre de situation. Par ailleurs, Sami Tahri a indiqué que les déclarations faites par le nouveau président du Syndicat National des journalistes tunisiens, Neji Bghouri après l'incident, étaient précipitées et surprenantes.