Les négociations sociales reprendront, jeudi, avec une réunion au cours de la quelle le chef du gouvernement, Habib Essid, devra présenter ses propositions au secrétaire général de l'UGTT, Houcine Abassi. Pomme de discorde entre la centrale syndicale et le précédent gouvernement, les négociations pourraient à nouveau piétiner si les augmentations suggérées par le gouvernement n'obtenaient pas l'aval de l'UGTT. La centrale syndicale a soumis une augmentation de 15% destinée, selon elle, à compenser la dégradation du pouvoir d'achat. De son coté et à en croire les confidences de Kamel Sâad, secrétaire général adjoint de l'UGTT, dans les colonnes du journal « Al Maghreb », le gouvernement a proposé une augmentation brut de 30d dans le secteur public. Une suggestion à la quelle l'UGTT a déjà opposé une fin de non recevoir. De ce fait, les négociations atteindront-t-elles à nouveau le seuil du bras de fer si bien que les deux parties campent sur leurs positions? Kamel Sâad affirme que le centrale syndicale reste attachée à ses revendications et formule le vœu d'un compromis pouvant satisfaire les deux parties. Il prévient, toutefois, que l'UGTT n'acceptera pas une proposition en deçà du seuil minimal. L'UGTT reste d'autant plus fermement résolue à obtenir satisfaction que les années 2013-2014 n'ont pas débouché sur des augmentations, a-t-il argué.