L'Assemblée des représentants du peuple a récité, mardi, une Fatiha à la mémoire de la militante algérienne, Djamila Bouhired, avant d'être sèchement recadrée par l'ambassade d'Algérie, qui a rappelé que cette dernière est toujours en vie. Ce qui s'apparentait, vraisemblablement, à un devoir de mémoire pour l'Assemblée des représentants du peuple est devenu une immense gêne. Alors qu'elle est toujours en vie, la militante algérienne Djamila Bouhired s'est vue, à son insu, « exhumée », par la récitation d'une Fatiha. Apparemment à l'origine de cet impair, la députée Yamina Zoghlami a été vertement rappelée à l'ordre par le vice-président de l'ARP, Abdelfattah Mourrou, qui s'est excusé auprès de la représentation algérienne. Tout est parti du poison diffus de la rumeur. Une fuite annonçant la mort de la militante, les réseaux sociaux s'exaltent et l'ARP s'embourbe.