Des sources sécuritaires en Algérie ont déclaré aux représentants d'Assabah à Alger qu'une vingtaine de terroristes entre algériens, tunisiens et égyptiens, actifs au niveau du triangle entre les frontières algéro-tuniso-libyennes, avaient contacté les autorités algériennes à travers les familles des algériens entre eux, et qu'ils ont voulu négocier leur reddition aux autorités algériennes. Selon les mêmes sources, les négociations sont à un stade avancé avec les familles. Les éléments algériens de ce groupes ont exigé lors de ces négociation de pouvoir bénéficier de la loi de réconciliation nationale décrétée en Algérie pour les repentis parmi les terroristes. Tandis que les éléments tunisiens et égyptiens auraient exigé de ne pas être remis aux autorités de leurs pays, ou alors, d'avoir des garanties de sanctions « clémentes ». Les terroristes qui veulent se rendre se plaignent de mauvais traitement de la part des hauts dirigeants de Daech qui les envoient aux premiers rangs des batailles et restent derrière pour savourer les butins de guerre. Ils se plaignent de faire les basses besognes et de mener des exactions et des crimes envers les populations libyennes musulmanes. Les terroristes repentis se disent, par ailleurs, désabusés, par leurs dirigeants dont les comportements n'ont rien à voir avec l'Islam, ni avec la foi. Mais qu'ils opèrent selon des agendas occidentaux pour déstabiliser le monde arabe. Ils ont, même, rapporté que souvent, des éléments étrangers, occidentaux rendent visite aux leaders des groupes terroristes de Daech, et qu'ils se promènent ensemble pour inspecter les batailles, dans des véhicules blindés, sous très haute surveillance.