TEHERAN (TAP) - Quelque 48,3 millions d'Iraniens sont appelés à élire 290 députés parmi 3.444 candidats lors d'un complexe scrutin à deux tours qui s'ouvre le 2 mars. Les candidats doivent être des citoyens iraniens âgés de 30 à 75 ans. Ils doivent être considérés comme fidèles à la Constitution, reconnaissant notamment l'autorité absolue du leader suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Ils doivent également être titulaires d'une maîtrise universitaire ou l'équivalent. Dans les grandes villes, il s'agit d'un scrutin de listes avec possibilité de panachage, les électeurs devant inscrire sur leur bulletin les noms d'un nombre déterminé de députés à partir de différentes listes en présence affichées dans les bureaux de vote. A Téhéran, plus grosse circonscription du pays, les électeurs doivent choisir 30 députés. Dans les petites circonscriptions représentées par un seul député, le scrutin devient uninominal. Pour être élu au premier tour, un candidat doit obtenir 25% des votes exprimés. Si aucun des candidats ne les obtient, un second tour est organisé localement dans un délai d'un mois. La plupart des sièges sont toutefois généralement pourvus dès le premier tour. Les électeurs peuvent voter dans n'importe quel bureau de vote du pays, indépendamment de leur lieu de résidence. En l'absence de carte électorale, ils sont admis à mettre leur bulletin dans l'urne sur présentation de leur carte d'identité, dont l'enregistrement électronique du code barre permet d'empêcher de voter dans plusieurs bureaux successifs. 47.000 urnes—certains bureaux de vote peuvent en comporter plusieurs—sont réparties à travers tout le pays. La nécessité d'inscrire manuellement sur les bulletins les noms des candidats choisis rend les opérations longues et laborieuses dans les grandes villes, où de longues files d'attentes se forment généralement devant les bureaux de vote.