Tweet Share Mascate (TAP) - La Palestine participe pour la première fois, en qualité de membre à part entière, à une réunion de consultation de l'Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) qui s'est ouverte lundi dans la capitale omanaise Mascate, sous la présidence de la directrice générale de l'organisation et avec la participation des secrétaires généraux des commissions nationales de l'UNESCO dans le monde arabe. Les travaux de cette réunion de trois jours seront consacrés à la discussion de la stratégie à moyen terme de l'UNESCO pour la période 2014-2021, et du projet de programme et de budget pour 2014-2017, rapporte lundi l'agence de presse palestinienne WAFA. Intervenant à la séance d'ouverture, le secrétaire général de la commission nationale palestinienne pour l'éducation, la culture et les sciences, Ismaïl Talawi, a exprimé sa "reconnaissance aux pays arabes qui ont fortement défendu le droit de la Palestine à devenir Etat membre à part entière de l'UNESCO, et à occuper sa place normale parmi les autres nations''. Grâce à "sa créativité, son rayonnement scientifique, son patrimoine culturel unique et son attachement à la paix", le peuple palestinien "contribuera à enrichir et à développer les programmes et activités éducatives, culturelles et scientifiques de l'UNESCO aux côtés des autres pays membres'', a assuré le responsable palestinien. Il a souligné l'importance du rôle que l'UNESCO est appelée à jouer en matière de préservation et de protection des patrimoines culturels respectifs des peuples de la région, en premier lieu celui de la Palestine, systématiquement pillé par les forces d'occupation israéliennes qui violent au quotidien "des dizaines de résolutions émises par l'UNESCO au sujet des fouilles dans la région d'Al Qods Acharif" et prennent des mesures visant à dénaturer l'identité du peuple palestinien en procédant à la destruction des monuments et des sites arabo-islamiques de la ville sainte d'Al Qods en particulier, et de la Palestine en général". Ces multiples infractions, a-t-il estimé, font d'Israël un Etat hors-la-loi puisqu'il a "transgressé toutes les conventions internationales visant la protection des biens culturels situés dans les Territoires occupés, notamment la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de 1972". Pour M. Talawi, la réalisation des objectifs du programme de développement durable de l'UNESCO et la réussite de son projet prônant une "citoyenneté mondiale" dans le Moyen-Orient restent tributaire de la fin de l'occupation israélienne de la Palestine et des autres régions arabes. Tweet Share Précédent Suivant