WASHINGTON, 29 juil 2010 (TAP) - Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden a reconnu qu'il ne pouvait pas "garantir" le calme en Irak après le retrait des troupes de combat américaines, mais s'est dit optimiste à ce sujet, dans un entretien diffusé jeudi. Interrogé par la chaîne NBC sur la possibilité que le retrait des forces combattantes américaines de ce pays, prévu fin août, ne déclenche une "explosion de violence", Biden, chargé par le président Barack Obama de gérer le dossier irakien, a répondu "je ne peux rien garantir". "Mais je suis prêt à tout parier sur le fait qu'une telle explosion n'aura pas lieu", a estimé Biden. Après début septembre, "nous aurons toujours 50.000 soldats endurcis en Irak, qui passeront d'opérations de combat à soutenir la capacité combattante des Irakiens. Mon opinion, et celle du général Odierno (le commandant américain en Irak), du Pentagone ou des gens sur le terrain, est qu'il est peu probable que de telles violences aient lieu", a dit Biden. Mercredi, Biden avait affirmé que les tenants du "chaos" en Irak avaient "échoué", en accueillant des soldats de retour de déploiement dans une base de l'Etat de New York (nord-est). Moins de 65.000 soldats américains sont encore stationnés en Irak mais l'ensemble des troupes de combat devraient être parties au 1er septembre prochain, conformément à la promesse du président Obama. Il n'en restera que 50.000 pour entraîner et conseiller les forces irakiennes jusqu'à un retrait final prévu fin décembre 2011.