TUNIS, 1er août 2009 (TAP) - Les courts métrages syriens ont fait l'objet d'un débat entre hommes de cinéma et critiques vendredi lors d'une rencontre organisée dans le cadre de la 24ème session du festival international du film amateur de Kélibia FIFAK 2009. Après l'expérience cinématographique du Liban qui a été à l'honneur lors de la session précédente, le FIFAK 2009 a choisi cette année l'expérience syrienne dans le cadre d'une section baptisée « De quelques courts rêves syriens ». Le débat animé par le critique de cinéma tunisien Abdelkarim Gabous, a été une occasion pour se pencher sur le niveau atteint par le cinéma syrien essentiellement dans les courts métrages ou des prémisses de renouveau se sont manifestées. Primée à plusieurs reprises lors des journées cinématographiques de Carthage (JCC), le cinéma syrien affiche selon certains des promesses artistiques. En effet, parlant de leurs propres expériences, les cinéastes syriens présents à cette rencontre ont mis l'accent sur l'apport de la nouvelle génération de cinéastes qui ont pu réaliser une certaine mutation qualitative dans le domaine du septième art en le faisant sortir du genre romantique en ouvrant la voie vers le réalisme, afin de coller de tout près au vécu quotidien du citoyen syrien en particulier et aux préoccupations du citoyen Arabe en général. Le débat a permis également de mettre l'accent sur le rôle important du festival international du film amateur de Kélibia en vue de faire connaître davantage un grand nombre de réalisateurs qui ont participé à des sessions précédentes tels que Mohamed Malas de Syrie, Férid Boughdir, Selma Baccar et Ridha El Béhi de Tunisie.