TUNIS, 2 oct. 2010 (TAP) - Une conférence internationale sur le thème: «villes nouvelles en méditerranée pour des métropoles durables», s'est tenue, jeudi, à Marseille (France), par l'Assemblée régionale et locale Euro-Méditerranéenne (ARLEM) M.Mohamed Mehdi Mlika, président de la Commission nationale de la propreté et de l'esthétique de l'environnement, a souligné lors de son intervention l'importance de la coopération entre les pays méditerranéens dans le domaine de préservation urbaine à travers la mise en place de programmes favorisant le partenariat et le transfert de technologies. M.Mlika a indiqué que les pays du Sud de la méditerranée ne disposent pas des moyens requis pour édifier des villes nouvelles et ont besoin du partenariat avec les pays du Nord pour améliorer leurs capacités en la matière. M.Mlika a rappelé, dans ce cadre, que la Tunisie a adopté depuis 1987 une stratégie d'aménagement du territoire et de gestion de l'espace urbain, une stratégie qui s'inscrit dans le cadre de la solution des problèmes et de l'édification des villes nouvelle jusqu'à l'horizon 2050. L'objectif est de répondre aux exigences des besoins de l'évolution du pays et de la population en fonction des défis et enjeux au double niveau national et international. M.Mlika a indiqué que la Tunisie s'est dotée dans le cadre de sa politique d'aménagement du territoire, de développement urbain et de l'habitat, d'institutions et de mécanismes qui ont permis d'apporter des solutions idoines à la pression de la croissance des villes, à leur innovation et à leur réhabilitation dans le cadre de la stratégie du développement durable, ce qui a ouvert la voie à un nouveau processus d'édification de villes nouvelles. Il a ajouté qu'un résultat important a été enregistré: près de 80% des tunisiens sont propriétaires de leurs logements. M.Mlika a indiqué que la Tunisie a adopté, jusqu'ici, trois grands projets dans le cadre de l'aménagement et d'esthétique des villes: le programme national de propreté et d'esthétique de l'environnement (PNPEE), le programme national «ville jardin» et le programme « villes de demain». Ces dernières villes auront une dimension numérique et seront dotées de réseaux de communication et d'information qui répondent aux exigences du développement durable. Ces villes, qui, a-t-il poursuivi, seront dotées de services de qualité (éducation, santé, sport, sécurité, transport…), seront à l'horizon 2030 multipolaires, couvertes par des réseaux numériques, plus attentives à leur caractère écologique, plus exigeantes en matière de couverture de leurs besoins en énergie renouvelables ».