Hammamet, 9 août 2009 (TAP) - Il faisait chaud ce soir-là, du point de vue de la météo bien sûr, mais aussi sur les gradins du théâtre du Centre culturel international de Hammamet, où des milliers de fans s'étaient massés dès la fin de l'après-midi, pour avoir les meilleures places. La chanteuse australienne Tina Arena d'origine sicilienne donnait, en ce samedi, 8 août 2009, un concert qui a été rehaussé par la présence de M Aberraouf El Basti, ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine. Des fans, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, ont soutenu la voix de Tina Arena, qui s'est présentée sur la scène en pantalon gris avec une super belle coupe, puis en robe noire soirée décolletée. Dans le sempiternel décor de murs de pierres nues et de ces lumières conventionnelles, Tina Arena est arrivée, au milieu des habituelles scènes de cris et d'hurlement de ses fans. Elle a entamé son spectacle avec la fameuse chanson «I Want to Spend my lifetime loving you», chanson dédiée à l'amour et la paix. Lançant des bises au public et s'inclinant bien bas, la chanteuse australienne a déclaré «l'accueil que j'ai reçu en Tunisie et le vôtre ce soir me font plaisir et je voudrais vous remercier d'être aussi exceptionnels…» Alternant les tubes anciens et les nouveaux titres, comme "Aimer jusqu'à l'impossible", "l'Un pour l'autre", "Aller plus haut", « je m'appelles Bagdad", elle a fait chanter, dialoguer et parfois danser tout le public. Les paroles de ses chansons vont du français, à celui de son pays, ce qui a eu pour effet de donner à son spectacle à la fois un aspect sérieux et un autre plus proche du large public. Malheureusement, comme d'ailleurs lors d'autres soirées, des problèmes de son ont fait leur apparition, avec un niveau du «retour» assez faible, ce qui a empêché la chanteuse d'entendre sa propre voix, obligeant, ainsi, Tina Arena d'arrêter à plusieurs reprises le spectacle pour s'en plaindre. Une situation gênante pour le public, sans doute, mais aussi pour la chanteuse et ses musiciens. Elle chantera vers la fin de son spectacle une chanson dédiée à Bagdad intitulée «je m'appelle Bagdad». La chanson, très agréable et très rythmée, fera danser frénétiquement les gradins du festival de Hammamet. Tina Arena aura ainsi dirigé le public autant que la troupe avec tact et finesse, toujours maître de la scène… Une nouvelle fois, elle a réussi à imposer son style et sa vision de la musique auprès d'un public qui n'est pas facile. Pour ces retrouvailles, la chanteuse australienne a assuré et rassuré sur la qualité de la chanson française et anglaise.