Il est incontestable que la situation sécuritaire en Tunisie est étroitement liée à celle de la Libye et que la stabilité de notre pays reste assez dépendante de celle de son voisin. Lors d'une rencontre organisée par ‘Hannibal Strategic Institute', aujourd'hui, diplomates, économistes et historiens se sont retrouvés autour su thème de la situation sécuritaire en Libye et de son impact sur la Tunisie. Alaya Allani, professeur d'histoire moderne et expert en organismes islamistes est intervenu pour dresser un tableau de la situation sécuritaire en Libye, dont le territoire se trouve divisé, d'un côté, entre les différentes tribus et entre les pros-Haftar et les pros-frères musulmans d'un autre côté. Alaya Allani a fini son discours par des recommandations qu'il a adressées aux autorités tunisiennes afin qu'elles puissent éviter que la défaillance sécuritaires en Libye ne se propage en Tunisie. Il s'agit de 4 points que l'historien juge essentiels pour traverser cette période délicate : D'abord, il faut intensifier la surveillance des frontières (jusqu'à 5 fois plus) car, la zone d'isolement contient des failles et permet l'infiltration des armes et des terroristes. Ensuite, il faut accélérer la fin de la période de transition et organiser des élections transparentes. A.Allani conseille la classe politique d'opter pour ‘le consensus' comme choix stratégique même après les élections. Enfin, il s'agit pour l'Etat de remédier aux tensions et aux inégalités sociales qui constituent un foyer pour le terrorisme. Retrouvez plus de détails dans la vidéo ci-joint :