Les propos du porte-parole du gouvernement Khaled Chouket selon lesquelles il a souhaité que Zine El Abidine Ben Ali rentre en Tunisie ont crée la polémique. Même les médias français en parlent... « Khaled Chouket, le Monsieur couacs du gouvernement tunisien » est le titre choisi par le journal français le Monde dans son article publié hier. Voici quelques extraits de l'article du journal Le Monde : Ce n'est pas sa première gaffe, mais sans doute la plus retentissante. En appelant, lundi 14 mars, au retour du président déchu Zine El-Abidine Ben Ali en Tunisie, Khaled Chouket s'est attiré les foudres d'une part considérable de la population. « Que Dieu mette fin à son accablement et à son exil. Moi, je ne veux pas qu'il reste en Arabie saoudite », a-t-il déclaré au micro de la radio privée IFM. Un appel compréhensible s'il avait émané d'un cacique nostalgique de l'ancien régime, mais plus choquant dans la bouche d'un ancien opposant, aujourd'hui ministre chargé des relations avec le Parlement et, surtout, porte-parole du gouvernement. A peine deux mois après sa nomination, Khaled Chouket est devenu le symbole des couacs de communication du gouvernement. Le 20 janvier, alors que Kasserine s'embrasait dans un mouvement sociald'ampleur qui s'est étendu à tout le pays, le ministre a annoncé la création de 5 000 emplois dans la localité et l'élargissement de cette mesure à tous les gouvernorats. Une fausse note dans le discours d'un gouvernement qui prône l'austérité et la rigueur. Quelques jours plus tard, le « Gaston Lagaffe » tunisien récidive. Alors que l'appel du président égyptien aux Tunisiens à « sauvegarder et à prendre soin de leur pays » ulcère les internautes, Khaled Chouket assure à un journal que ses compatriotes « ont été très émus » par les déclarations d'Abdel Fattah Al-Sissi.