L'association « Initiative citoyenne » a exprimé sur sa page face book son inquiétude concernant les dernières manifestations de violence à Kasserine et donne son interprétation des faits que nous rapportons pour l'information, la responsabilité des affirmations qui y sont avancées étant de la seule responsabilité de leurs auteurs : « Hier soir, nous étions parmi les premiers à annoncer une fusillade qui a éclaté à proximité de l'hôpital régional de Kasserine…pour ceux qui ne connaissent pas la ville, cet hôpital est situé dans les limites nord de la zone urbaine…il est entouré de champs de cactus et quelques maisons éparpillées par-ci par-là… puis une région vide constituée d'oueds et monticules qui sépare cette zone de la montagne Chaambi…la montagne est à peine éloignée de 4/5 kilomètres. Une heure après la fusillade, l'hôpital reçoit un officier mort par balles et des blessés…naturellement aucune explication rationnelle n'a été donnée…d'après les forces de sécurité, il s'agit de coups de feu tirés dans une cérémonie de mariage… En l'absence de transparence, nous sommes en droit d'interpréter les évènements à notre manière…il y a deux explications possibles : 1/ Les terroristes assiégés sont à court de nourritures, ils sont descendus pour se ravitailler…il y a donc complicité évidente de personnes de la ville qui assurent le pont et le transite…nous signalons la présence de WalideBanneni, l'un des durs de nahdha et accusé de complicité dans l'assassinat de ChokriBelaide, dans la ville de Kasserine, ce qui nous semble inhabituel. 2/ les terroristes maitrisent la situation et la totalité de la montagne…ce qui signifie que nos « ratisseurs » n'avancent point et se contentent de surveiller les entrées et sorties…agacés, nos amis terroristes prennent l'initiative de s'approcher plus de la ville dans un geste provocateur… Un mois et demi après les premiers accrochages, il semble que la situation se complique et qu'à part des communiqués erronés, nous n'avons aucune information sérieuse qui puisse nous rassurer…au point où on est, il y a lieu de s'inquiéter et mille questions restent sans réponses… »