Alors que le pays pleure ses martyrs, l'indignation s'empare des tunisiens face à ce bain de sang qui a couté la vie à 4 jeunes des forces de l'ordre lors de l'attaque du domicile du Ministre de l'Intérieur, en cette nuit du 27 Mai. La souffrance est réelle après ce crime odieux et les tunisiens libres et patriotes sont choqués et estomaqués par l'insolence et l'indécence de certains politiciens traitres qui tentent sournoisement de justifier et de banaliser cette violence. Et il convient de scruter les déclarations de ces traitres de la Nation et de ces inféodés aux pétrodollars (marchands de la mort) brandissant leur étendard « droit-hommiste » pour justifier et expliquer cette sauvagerie inhumaine et cette violence aveugle. Bénéficiant de relais médiatiques et d'appuis dans les sphères des palais de la République, ces théoriciens pervers de la mort n'ont aucun scrupule à culpabiliser les victimes de cette barbarie et à justifier ce déni de la vie. Le doute qu'ils font planer sur les auteurs et les motivations de ces actes criminels est une tentative honteuse pour une propagande négationniste qui glorifie les actes terroristes et dédouane les criminels. Le peuple tunisien, autant il est indigné face à cette banalisation du terrorisme autant il blâme le silence et l'incapacité de ses autorités à mettre fin à cette théorisation de la violence. Il réclame le même châtiment infligé aux criminels eux-mêmes qu'aux comploteurs et traitres qui justifient le terrorisme en s'abritant derrière les salons feutrés de la capitale. Nos valeureux soldats et forces de l'ordre sont hélas réduits aux simples chiffres que les autorités insèrent dans les statistiques des victimes du terrorisme, que les officiels décorent à titre posthume pour apaiser la douleur et la souffrance de leurs familles et que les traitres de la nation et les mercenaires monnayent pour plaire à leurs maitres wahhabites et satisfaire leurs instincts sauvages. Cette propagande négationniste est un moyen d'intimidation exercé sur l'opinion publique et un moyen pour pervertir l'opinion publique en présentant les initiateurs de cette barbarie comme des victimes du système et les vraies victimes de la barbarie comme bouc-émissaires de la machination machiavélique de ces politiciens véreux et sans envergure. C'est une distorsion de la morale et de la réalité qui sert de refrain pour défendre l'indéfendable et de fond de commerce pour justifier la présence de ces « droit-hommistes » véreux et sans scrupule. Dans ces cas où la vie de nos soldats et agents de force de l'ordre est menacée et la sécurité du territoire est compromise, il n'y à point de place pour le cynisme et la permissivité. Il faut non seulement dénoncer la complaisance et la théorisation de la violence mais il faut sévir contre cette barbarie.