Suites aux divers attentats et liquidations physiques perpétrés par les terroristes à l'encontre des sécuritaires, dont le dernier en date est le lynchage à mort, le samedi 3 Janvier, de l'agent de sécurité Mohamed Ali Chraabi assassiné au Fahs, le Syndicat des forces de sécurité intérieure a demandé à ce que les agents soient autorisés à garder leurs armes après le travail. A ce propos, le syndicat a annoncé hier, mardi 6 Janvier, que le ministre de l'Intérieur s'est engagé suite à une réunion urgente de publier un communiqué pour permettre aux agents de sécurité de disposer de leurs armes individuelles en dehors des horaires de travail. Il a menacé par ailleurs de prendre des ‘'décisions sans précédent'' si cette promesse ne sera pas tenue par le MI. Le syndicat a insisté également, dans son communiqué, sur le fait que l'Assemblée des Représentants du Peuple accorder la priorité au ''dossier sécuritaire'' et à adopter au plus vite le ''projet de loi'' incriminant les agressions contre les sécuritaires et leurs locaux. Il a demandé également la mise en application de la ''loi sur l'indemnisation'' des sécuritaires victimes d'accidents du travail et ce, à travers la création d'un fonds d'indemnisation.