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Tunisie Egypte : L'initiative BRIDAA pour la conquête de l'Afrique
Publié dans WMC actualités le 15 - 02 - 2013

C'est à la faveur de cette initiative que Mohamed Bridaa, DG de Microsoft Tunisie, a défendu avec conviction l'idée d'un partenariat Win/Win/Win (triple Gagnant) entre la Tunisie et l'Egypte. “Les Tunisiens et les Egyptiens sont prêts à aider les Africains à changer par eux-mêmes et à ouvrir au plus grand nombre les portes de la technologie au plus haut niveau“, a-t-il inlassablement défendu auprès de tous les vis-à-vis charriés par l'initiative “Microsoft 4AFRIKA“.
Déjà, les premiers outils d'une telle coopération entre la Tunisie et l'Egypte sont là: le GSM à très bas coût promu par Microsoft pour les Africains en tenant compte de leur pouvoir d'achat; et une technologie inédite pour véhiculer le haut débit en Afrique via les ondes hertziennes. Deux outils et une idée toute simple qui est réellement capable de créer un duo durable Tunisie-Egypte et les Tunisiens ne seront pas seulement partenaires pour leur maîtrise de la langue française, absolument nécessaire pour frapper à la porte des pays francophones d'Afrique, car nos entrepreneurs apporteront également, dans cette coopération, leur compétence, leur réputation, leur énergie...
Nous avons d'ailleurs rencontré deux personnalités de premier plan au sein de Microsoft (Ali Faramaoui, DG Microsoft pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, et Fernando de Sousa, DG de l'initiative Microsoft “4AFRIKA“) pour leur poser des questions de détail sur les possibilités de l'initiative BRIDAA.
Ali Faramaoui: “Les Tunisiens apporteront leur compétence, leur réputation, leur énergie“
WMC : L'idée d'une coopération entre les Tunisiens et les Egyptiens pour décrocher des marchés en Afrique vous semble-t-elle vraiment porteuse de perspectives de taille ?
Ali Faramaoui: Je suis convaincu que le partenariat Egypte-Tunisie peut vraiment créer des opportunités dans le sens d'une grande complémentarité dans les marchés africains. Les Egyptiens peuvent avoir des compétences pour défricher ces marchés, mais ils ne peuvent aller là où la maîtrise de la langue française est incontournable; là où la maîtrise incontestable des Tunisiens peut être un résultat inattendu de l'idée de cette coopération.
Cette coopération serait donc seulement pour des questions de langue?
Non, absolument pas... car nous sommes parfaitement conscients de ce que valent les Tunisiens qui apporteront, dans cette coopération, leur compétence, leur réputation, leur énergie. La langue, le partage des coûts, l'étoffement des équipes... sont autant de facteurs qui sont vraiment capables de peser lourd quand il s'agira de justifier d'une certaine talle critique pour remporter les marchés africains. Mais n'oublions surtout pas que l'essentiel se fera entre les entrepreneurs égyptiens et tunisiens qui décideront de la manière de s'engager dans cette coopération.
Quel est pratiquement le premier pas pour démarrer cette coopération?
Le tout se jouera, comme je l'ai souligné, entre entreprises de part et d'autre. Elles devront se concerter rapidement pour créer des opportunités de rencontre. C'est, en vérité, le premier pas à faire et tout le reste se déroulera sous le même principe; le résultat dépendra incontestablement d'eux.
En tous cas, j'ai personnellement constaté une volonté claire de la part des Egyptiens et des Tunisiens de s'engager dans cette voie.
Les deux parties se sont longuement parlées et des officiels tunisiens sont même venus sur place pour montrer les attraits de la destination Tunisie. Les canaux de communication sont ouverts et Microsoft est là pour les soutenir.
En quoi les Etats pourraient-ils contribuer pour encourager cette tendance?
Le rôle des Etats égyptien et tunisien est capital en matière d'environnement propice à la promotion de cette coopération. Le premier de ces rôles est incontestablement le perfectionnement des infrastructures technologiques mais celles-ci doivent être solidement épaulées, en parallèle, par d'efficientes mesures d'encouragement de l'investissement. Si les deux Etats accompagnent de cette manière les entrepreneurs égyptiens et tunisiens, la coopération vers l'Afrique pourra être un succès durable.
Fernando de Sousa : “La technologie a le potentiel de changer l'Afrique“
Quel est le fondement de votre initiative?
Cette initiative veut mettre en valeur la croissance des TIC en Afrique. La vision est simple: prendre l'Afrique telle qu'elle est aujourd'hui, pleine de brio et de promesses, et lui faire rejoindre le développement économique et... le monde!
Notre but est de permettre aux jeunes, aux entrepreneurs, aux développeurs, aux chefs d'entreprise et aux dirigeants de la société civile de concrétiser leurs bonnes idées pour aider leurs communautés, leurs pays, leur continent...
Cette initiative se fonde sur un double credo: la technologie a le potentiel de changer l'Afrique, et l'Afrique a le potentiel de changer la technologie pour le monde.
Il y a un sur-abonnement au GSM en Afrique. Pourquoi ne pas être passés directement aux tablettes?
Qu'il s'agisse de GSM, de tablettes, de PC, nous concevons que tous ces outils ont leur place pour donner un élan de développement en Afrique. Nous allons travailler à partir de ce premier pas. Nous avons des partenaires partout dans le continent et nous avons coordonné avec eux pour résoudre les questions de coût afin de rendre la technologie accessible dans une qualité qui n'a rien à envier à personne.
Y compris la coordination avec les gouvernements?
L'initiative est un espace qui commence, justement, par une grande coopération avec les gouvernements. D'ailleurs, ce sont ces mêmes gouvernements africains qui sont eux-mêmes venus vers Microsoft. Ils ont reconnu avoir un problème et notre coopération a été immédiatement constructive.
Il y a aussi les PME africaines qui sont entrées en contact avec nous et qui veulent participer aux opportunités qui s'offrent par l'initiative.
Avez-vous également passé des accords avec les prestataires de services africains?
Nous ne parlons pas uniquement de l'appareil mais de toute la technologie qui se construit tout autour et, de ce pont de vue, il est parfaitement évident que les Providers travaillent en étroite collaboration avec nous. Ils sont d'ailleurs en première ligne dans la connexion principale suscitée par notre initiative.


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