Dans le cadre de leur partenariat, le Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France en Tunisie et le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie mettront en 2004 des moyens de mobilité au service des enseignants-chercheurs en lettres et en sciences humaines et sociales. Ainsi, les enseignants juniors du Supérieur (soient les détachés de l'Enseignement secondaire, les assistants contractuels ou titulaires et les maîtres-assistants) engagés depuis moins de cinq ans dans une thèse en lettres ou en sciences humaines et sociales ou bien sur le point de finaliser un travail de recherche post-doctoral ont la possibilité de séjourner pendant un mois en France pour compléter leur documentation, participer aux travaux d'une équipe de recherche, rencontrer les spécialistes, etc... Les candidats seront particulièrement attentifs à articuler le programme de leurs activités en France au point où ils en sont arrivés de leurs recherches. Les enseignants-chercheurs seniors (maîtres de conférences et professeurs de l'Enseignement supérieur) auront, pour leur part, l'opportunité de bénéficier de moyens de mobilité leur permettant de développer leurs recherches et d'actualiser leurs travaux. Ces moyens seront plus particulièrement dédiés aux universitaires s'engageant dans la direction de thèses de doctorat en co-tutelle avec des collègues français. Ils consisteront alors et de manière symétrique en séjours scientifiques de haut niveau en France pour les co-directeurs Tunisiens et en missions en Tunisie pour les co-directeurs français. Les doctorants engagés dans ces co-tutelles sont, pour leur part, susceptibles de bénéficier de bourses, de stages ou de bourses d'études en alternance. Les dossiers des candidatures des enseignants juniors seront examinés lors d'une session unique au mois de février 2004 par une Commission réunissant des représentants du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie et du Service de coopération et d'action culturelle. À cette fin ils devront parvenir aux deux instances concernées au plus tard le samedi 14 février 2004. Quant aux moyens de mobilité destinés aux enseignants-chercheurs seniors, ils sont susceptibles d'être attribués au fur et à mesure de la présentation des dossiers, étant entendu que leur mise en place nécessite un délai incompressible de deux mois. Précisons que les dossiers de candidatures sont à retirer au secrétariat de l'établissement d'exercice ou bien au Service de coopération et d'action culturelle de l'Institut français de coopération. R.B.H.